Actualités - CHRONOLOGIE
Harb : Certaines parties refusent de se conformer aux accords de Taëf
le 15 octobre 2007 à 00h00
Lors d’une rencontre avec une délégation de l’Université libanaise, le député et candidat à la présidentielle Boutros Harb a affirmé qu’« aucune communauté ou confession ne pourrait imposer ses opinions aux autres, ni par la logique ni par la force ». « J’appelle les différentes parties libanaises à privilégier le dialogue », a-t-il ajouté, avant de déplorer « la tendance à l’armement qui menace le Liban ».
Boutros Harb a également estimé que « l’édification d’un État sur de nouvelles bases requiert le respect des coutumes et des constantes de notre régime ». « Toute solution élaborée au détriment des règles de la Constitution peut mener le pays vers l’inconnu et le rendre tributaire de facteurs régionaux et internationaux qui ne sont guère stables. Et si certaines parties voudraient proposer une meilleure formule, elles devraient le faire dans un autre contexte », a-t-il poursuivi.
Tout en réaffirmant son « plein soutien à l’initiative du patriarche » maronite Nasrallah Sfeir, le pôle du 14 Mars a estimé que « le problème actuel ne saurait être résumé à une bataille entre les maronites dans le dossier présidentiel, bien que ces derniers aient parfaitement le droit de concourir pour les postes de responsabilité, dans un cadre démocratique ». Et le député du Batroun de préciser que « le problème essentiel aujourd’hui réside dans le fait qu’il existe des projets antagonistes au Liban, d’autant que certaines parties refusent de se conformer aux accords de Taëf et ne cessent d’attendre la bonne occasion pour renverser l’équation politique ».
« Que celui qui a envie d’être élu président se rende compte (des conséquences) de son élection au détriment de la loi, de la Constitution et des Libanais », a affirmé le député Harb. Et d’appeler à une coopération entre les différentes parties libanaises « pour empêcher l’élection d’un président qui voudrait marchander sur la souveraineté, d’autant que certains prétendent qu’il n’y a au Liban qu’un seul grand candidat ».
Boutros Harb a enfin réitéré son refus « de toute forme de tutelle qui chercherait à se substituer à la tutelle syrienne », ainsi que son opposition « à tout amendement de la Constitution dans le contexte actuel ».
Lors d’une rencontre avec une délégation de l’Université libanaise, le député et candidat à la présidentielle Boutros Harb a affirmé qu’« aucune communauté ou confession ne pourrait imposer ses opinions aux autres, ni par la logique ni par la force ». « J’appelle les différentes parties libanaises à privilégier le dialogue », a-t-il ajouté, avant de déplorer « la...
Les plus commentés
BDL : le jeu dangereux de Joseph Aoun
Naïm Kassem : La résistance continue par sa présence et sa sagesse
Tête de la BDL : le gouvernement choisit Karim Souhaid