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Libye Infirmières bulgares : enquête parlementaire en France sur un éventuel « troc »

Les députés français ont lancé hier une commission d’enquête parlementaire, voulue par l’opposition de gauche, pour déterminer si la libération en juillet des soignants bulgares détenus en Libye a fait l’objet de contreparties de la part de la France. Le président de cette commission, le socialiste Pierre Moscovici, a envisagé de demander au leader libyen Mouammar Kadhafi et à son fils Seif el-Islam d’apporter leur témoignage « d’une façon ou d’une autre ». C’est la première fois dans l’histoire de la Ve République (depuis 1958) en France qu’une commission d’enquête parlementaire a pour objet une question internationale. Les cinq infirmières bulgares et le médecin palestinien naturalisé bulgare, incarcérés depuis 1999 en Libye et condamnés à mort sous l’accusation d’avoir inoculé le virus du sida à des enfants libyens, ont été libérés le 24 juillet après la commutation de leur peine capitale en prison à vie. Les socialistes demandent pourquoi M. Sarkozy s’est rendu à Tripoli dès le lendemain de la libération des soignants en Libye pour rencontrer le numéro un libyen, et pourquoi des accords prévoyant notamment la livraison d’un réacteur nucléaire destiné au dessalement de l’eau de mer et de matériels militaires ont alors été conclus.
Les députés français ont lancé hier une commission d’enquête parlementaire, voulue par l’opposition de gauche, pour déterminer si la libération en juillet des soignants bulgares détenus en Libye a fait l’objet de contreparties de la part de la France. Le président de cette commission, le socialiste Pierre Moscovici, a envisagé de demander au leader libyen Mouammar Kadhafi et à...