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Actualités - CHRONOLOGIE

ÉTATS-UNIS Publication des minutes de la réunion du 18 septembre de la Fed

Les responsables de la Banque centrale américaine (Fed) ont unanimement estimé qu’il fallait baisser d’un demi-point leur taux directeur pour « désamorcer » les risques liés à la crise financière, lors de leur réunion du 18 septembre dont les minutes ont été publiées mardi. Sans baisse de taux, « les membres ont jugé qu’il y avait un risque de voir le resserrement des conditions de crédit et l’intensification de la correction immobilière déboucher sur une faiblesse importante et généralisée de la croissance et de l’emploi », souligne le compte-rendu. La Banque centrale a cependant souligné que son action, qui avait ramené le « Fed funds » (taux interbancaire au jour le jour) à 4,75 %, ne visait pas à sauver les marchés financiers après une série de décisions hasardeuses. « Une telle mesure ne doit pas interférer avec une réévaluation plus réaliste des risques, ni avec les gains ou les pertes induites pour les acteurs des marchés financiers », ajoute le texte. Inflation et marché immobilier Par ailleurs, le marché immobilier, que la Réserve fédérale considère comme un bon indicateur de l’évolution à venir de l’économie américaine dans sa globalité, devrait rester faible pendant encore plusieurs trimestres, d’après le pronostic de l’un des responsables régionaux de la Fed. « Des évènement récents suggèrent que l’immobilier devrait rester faible pendant encore plusieurs trimestres supplémentaires. Une stabilisation pourrait n’intervenir qu’une fois l’année 2008 bien engagée », a souligné William Poole, président de la banque de réserve de Saint-Louis. La présidente de la banque de réserve fédérale (Fed) de San Francisco, Janet Yellen, a pour sa part affirmé que « les signes d’amélioration des pressions inflationnistes sont évidents et cela ne me surprendrait pas si l’inflation de base ralentissait encore un petit peu dans les prochaines années ». Cette opinion s’appuie sur « les attentes d’inflation bien contenues », sur l’« émergence de certaines surcapacités sur le marché du travail » ainsi que sur « l’érosion des effets de la hausse des prix de l’énergie et des matières premières », a-t-elle ajouté. Mme Yellen est revenue sur la décision de la Fed de baisser d’un demi-point son taux directeur, pour le ramener à 4,75 %, le 18 septembre. Reprenant les termes des minutes de la réunion, elle a estimé cette décision « prudente » pour deux raisons. « Premièrement, la politique monétaire était sans doute un peu restrictive avant la réunion de septembre », et deuxièmement « avec l’économie proche de son potentiel de croissance et une inflation bien contenue, on pouvait défendre l’idée d’une baisse des taux même s’il n’y avait pas eu la crise financière ». Mme Yellen n’a pas voulu pronostiquer quelle serait la prochaine décision de la Fed, le 31 octobre, mais elle a estimé qu’il y avait « des pressions à la baisse » sur la croissance américaine au vu des derniers indices « indiquant un nouvel affaiblissement du secteur immobilier et un resserrement des conditions financières ».
Les responsables de la Banque centrale américaine (Fed) ont unanimement estimé qu’il fallait baisser d’un demi-point leur taux directeur pour « désamorcer » les risques liés à la crise financière, lors de leur réunion du 18 septembre dont les minutes ont été publiées mardi. Sans baisse de taux, « les membres ont jugé qu’il y avait un risque de voir le resserrement des...