L’ambassadeur de Russie, Sergueï Boukine, a fait preuve d’optimisme, hier. À l’issue d’un entretien qu’il venait d’avoir avec le président de la Chambre, Nabih Berry, le diplomate a affirmé que « la communauté internationale est optimiste au sujet de l’échéance présidentielle ». M. Boukine a également déclaré qu’il faut faire en sorte que nul ne s’ingère dans les affaires internes du Liban. « La Russie est solidement convaincue qu’il ne doit y avoir au Liban qu’un président fabriqué au Liban », a affirmé le diplomate, qui a ajouté : « Une large entente politique est indispensable pour élire un nouveau président. » Prié de dire si l’on se rapproche d’une entente sur un nouveau chef de l’État, M. Boukine a conseillé aux journalistes de poser cette question à M. Berry. Sur un plan concret, M. Boukine a précisé que « la position de la Russie se résume dans le principe de non-ingérence dans les affaires internes du Liban, que la partie qui cherche à s’ingérer soit régionale ou étrangère ; et ceci s’applique bien entendu à l’échéance présidentielle ». « De notre côté, a conclu le diplomate, nous nous considérons à égale distance de toutes les parties libanaises, et je puis dire que nous ne nous ingérons pas dans les affaires internes du pays. Nous suivons toutefois avec beaucoup d’intérêt, et depuis peu, avec beaucoup de satisfaction et d’optimisme, les contacts multilatéraux en cours. Nous souhaitons que ces concertations politiques soient couronnées de succès et pensons que, d’ici au 23 octobre, l’optimisme de la communauté internationale ira croissant. »