Tony Parker, la star de l’équipe de France de basket, a confirmé officiellement hier qu’il observerait une pause de deux ans en sélection nationale avant de revenir sous le maillot bleu pour l’Euro 2009 en Pologne. Le meneur des San Antonio Spurs, qui a repris mardi l’entraînement en NBA, fera donc l’impasse sur les prochaines qualifications de l’Euro par lesquelles la France doit passer pour se qualifier. « J’ai discuté avec Pop (Gregg Popovich) des derniers championnats d’Europe. Il m’a clairement dit que je ne ferai pas les qualifs de l’Euro en septembre prochain », a déclaré Parker sur son site Internet en détaillant la position de l’entraîneur des Spurs. « Il souhaite que je souffle un peu, comme Manu Ginobili a pu le faire cet été en renonçant au tournoi des Amériques, qualificatifs pour les JO. Par contre, il ne voit aucun inconvénient pour que je sois présent aux championnats d’Europe 2009 en Pologne », a ajouté le meneur français en précisant : « Cela fait maintenant plusieurs années que j’enchaîne plus de 120 matches dans l’année, que je ne souffle pas l’été. Au bout d’un moment, mon corps risque de dire stop. Pop ne veut prendre aucun risque avec moi. Au moins, maintenant, tout le monde est fixé. » Parker est revenu sur la grosse déception du récent Euro, fatal à la France qui n’a pu se qualifier pour les JO de Pékin. Il a pris notamment la défense de l’entraîneur Claude Bergeaud : « Quand tu réalises une mauvaise performance, il est normal que les médias te tombent dessus. Mais tu n’as pas le droit de traiter Claude comme un chien. (...) J’ai l’impression que les gens ont oublié notre médaille de bronze à l’Euro 2005. » « Le coach a sa part de responsabilité dans la défaite, a-t-il estimé. Mais ces joueurs, on en fait quoi ? Ce n’est pas Claude qui était sur le terrain. Il faut savoir admettre que les joueurs n’ont pas été performants. » Parker a dit également avoir été chambré par plusieurs membres des Spurs, notamment Tim Duncan et Manu Ginobili, à son retour à San Antonio : « Ils étaient très heureux de me dire que c’était une bonne chose pour San Antonio, que j’allais pouvoir ainsi me reposer l’été prochain. »