Hier au Palais de Verre, dans le cadre et en marge de la 62e Assemblée générale des Nations unies, le Liban était l’un des thèmes majeurs retenus par plusieurs leaders mondiaux pour prôner le droit de chaque peuple à la justice et à la souveraineté. Ainsi, et parallèlement à la gestation d’une déclaration présidentielle sur le scrutin libanais et qui verrait le jour dans les 48 heures, Nicolas Sarkozy, George W. Bush et Ban Ki-moon ont pris des positions majeures concernant le pays du Cèdre. « La France fera tout pour qu’un jour ou l’autre, les assassins aient à rendre compte ; ils doivent répondre de leurs actes », a dit le président français, tandis que le secrétaire général de l’ONU martelait que le temps de l’impunité est désormais « révolu ». Quant au président US, il a rappelé que « les peuples du Liban, d’Afghanistan et d’Irak ont demandé notre aide ; chaque pays civilisé a la responsabilité d’être à leurs côtés ». La correspondance à New York de Sylviane ZEHIL