Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Makari : La première élection hors de la tutelle syrienne

Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a indiqué hier que « c’est pour la première fois que les députés peuvent élire un président de la République loin de la volonté de la tutelle syrienne ». M. Makari a tenu ces propos avant de quitter le Parlement, lors d’une conférence de presse à laquelle ont assisté les députés Farid Habib, Ammar Houry, Riad Rahhal, Mahmoud Mrad, Hadi Hobeiche, Moustapha Hachem et Jamal Jarrah. M. Makari a indiqué : « Nous sommes venus aujourd’hui, députés libres et députés morts, portant le testament de ceux qui sont tombés en martyrs et respectant la confiance qui nous a été accordée par ceux qui nous ont élus. Nous avons été devancés par Rafic Hariri, Bassel Fleyhane, Samir Kassir et Georges Haoui. Gebran Tuéni et Pierre Gemayel nous ont menés jusque-là. Nos porte-parole sont Walid Eido, Antoine Ghanem et tous les citoyens innocents. » « Nous ne sommes pas là pour briguer un poste mais pour faire face aux meurtriers et pour protéger la Constitution. Nous sommes venus au Parlement aujourd’hui – le Parlement qui représente la volonté de tous les Libanais – à l’invitation du président de la Chambre, pour élire un président de la République. C’est l’échéance la plus importante de notre système parlementaire démocratique libre », a-t-il dit. « Nous sommes venus aujourd’hui parce que nous estimons que le fait de prendre part aux sessions parlementaires relève du devoir de tous les députés, un devoir que les Libanais leur ont imposé en les élisant. Ce n’est pas un droit ou un accessoire duquel ils peuvent se passer », a-t-il estimé, soulignant que la séance d’hier revêt un caractère encore plus spécial car elle est « relative à l’échéance présidentielle, la première échéance, la plus importante et la plus dangereuse depuis l’élection de cette Chambre ». « Nous sommes venus en réponse à l’appel des évêques maronites qui avaient estimé que le boycott de la session d’aujourd’hui constitue un boycott du Liban », a noté M. Makari, soulignant que les députés répondent aussi à l’appel au secours « lancé par tous les Libanais de divers secteurs économiques et sociaux, qui veulent épargner le Liban du vide ». S’adressant aux Libanais, le vice-président de la Chambre a indiqué : « Cette élection est la première qui permet, depuis plus de trente ans, à vos députés d’élire un président de la République loin de la tutelle syrienne. » « Nous continuerons d’œuvrer malgré tout pour le dialogue avec tous les blocs parlementaires de l’opposition afin de sauver l’échéance présidentielle et le Liban du vide et du danger de la partition », a-t-il conclu. Précisions Par ailleurs, le bureau de presse du vice-président de la Chambre a publié un communiqué commentant une information publiée par l’ANI, citant le service de presse du Parlement. « L’information en question affirme qu’il a été décidé de remettre au 23 octobre prochain à 10h30 la séance électorale pour défaut de quorum », souligne le texte indiquant que « le bureau de presse de M. Makari tient à préciser que cette information est fausse et que la séance n’a pas eu lieu. Le président de la Chambre n’a pas ouvert la séance, à la base, pour qu’elle soit ajournée ». « C’est le secrétaire général du Parlement, Adnane Daher, qui a annoncé l’ajournement de la séance sans préciser les raisons de cet ajournement. Dans le cas contraire, nous aurions adopté une autre position », précise en conclusion le texte du bureau de M. Makari.
Le vice-président de la Chambre, Farid Makari, a indiqué hier que « c’est pour la première fois que les députés peuvent élire un président de la République loin de la volonté de la tutelle syrienne ». M. Makari a tenu ces propos avant de quitter le Parlement, lors d’une conférence de presse à laquelle ont assisté les députés Farid Habib, Ammar Houry, Riad Rahhal, Mahmoud Mrad,...