Le député membre de la Rencontre démocratique a estimé hier que son collègue, le député assassiné Antoine Ghanem, a été la cible d’un assassinat parce qu’il appartenait au bloc des députés de Baabda-Aley, et que sa mort devrait déboucher sur des élections partielles dans cette région, une région dans laquelle « le député Michel Aoun et chef du Bloc du changement et de la réforme pense qu’il y remportera les suffrages ». Antoine Andraos a néanmoins souligné qu’il estimait que « la rue chrétienne allait se retourner » contre le bloc de Michel Aoun dans la région de Baabda, « à l’instar de ce qui s’est passé lors des partielles du Metn ». Fustigeant le régime syrien, M. Andraos a indiqué que l’assassinat du député Kataëb, Antoine Ghanem, « démontre que le régime syrien n’a pas changé ». M. Andraos a également rappelé que « deux semaines avant le retour de Ghanem des Émirats où il séjournait, une rumeur faisant état de son décès a commencé à circuler. C’était là la preuve que quelque chose allait se passer ». Cet attentat est « une tentative de saper toutes les initiatives », a conclu M. Andraos.