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Pakistan - La justice examine les recours contre le président Musharraf réélu abandonnerait la tête de l’armée

Le président pakistanais Pervez Musharraf entend abandonner la tête de l’armée s’il est réélu pour un second mandat en octobre, a déclaré hier un responsable de son parti. « Nous nous attendons à ce qu’après le processus de sa réélection le mois prochain, si Dieu le veut, le général Musharraf prête serment en tant que président civil avant le 15 novembre », a dit à Reuters Mushahid Hussain Sayed, secrétaire général de la Ligue musulmane du Pakistan (PML), au pouvoir. Le mandat actuel de Musharraf expire le 15 novembre. Allié des États-Unis, Musharraf a conservé ses fonctions de chef des armées depuis sa prise du pouvoir en 1999 à la suite d’un coup d’État militaire, même si l’opposition a toujours réclamé qu’il cesse de cumuler les deux postes. Qu’il cède à cette exigence serait une victoire pour l’ancien Premier ministre Benazir Bhutto, celle-ci ayant toujours souligné qu’elle n’accepterait de partager le pouvoir avec Musharraf qu’à condition qu’il soit un président civil. Bhutto compte rentrer d’exil le 18 octobre, après huit ans passés hors de son pays, a fait savoir sa formation, le Parti du peuple du Pakistan. Le général Musharraf briguera un nouveau mandat de cinq ans comme président devant le Parlement d’ici au 15 octobre. Des élections législatives sont prévues vers la fin de l’année. La Ligue musulmane et ses alliés disposent de la majorité au Parlement, mais plusieurs membres de la coalition au pouvoir sont réservés sur le fait que Musharraf attende d’être réélu avant d’abandonner son poste de chef des armées. Mais la menace la plus lourde qui pèse sur les projets de réélection de Musharraf vient de la Cour suprême, jugée hostile au président depuis que ce dernier a tenté sans succès de limoger son premier magistrat. La Cour examinera plusieurs recours déposés par des partis d’opposition et des groupements d’avocats contre la réélection de Musharraf et son cumul des fonctions de chef de l’État et des armées. Si la cour bloque le processus de réélection, Musharraf pourrait devoir dissoudre les assemblées et chercher un nouveau mandat devant un Parlement renouvelé à l’issue d’élections législatives, à moins que le général-président décide d’imposer l’état d’urgence et la loi martiale.
Le président pakistanais Pervez Musharraf entend abandonner la tête de l’armée s’il est réélu pour un second mandat en octobre, a déclaré hier un responsable de son parti. « Nous nous attendons à ce qu’après le processus de sa réélection le mois prochain, si Dieu le veut, le général Musharraf prête serment en tant que président civil avant le 15 novembre », a dit à...