Selon le journal, qui cite des sources non identifiées au sein de la force de l’OTAN (la Force internationale d’assistance à la sécurité, ISAF), la...
Actualités - CHRONOLOGIE
Nouvel enlèvement d’un étranger près de Kaboul Des armes en provenance d’Iran interceptées en Afghanistan
le 17 septembre 2007 à 00h00
Des soldats de l’OTAN déployés en Afghanistan ont récemment saisi d’importantes quantités d’armes en provenance d’Iran qui étaient apparemment destinées aux talibans, a rapporté hier le quotidien américain Washington Post.
Selon le journal, qui cite des sources non identifiées au sein de la force de l’OTAN (la Force internationale d’assistance à la sécurité, ISAF), la saisie réalisée le 6 septembre dans la province de Farah (ouest de l’Afghanistan) comprenait notamment des engins capables de percer des véhicules blindés. Deux autres saisies avaient été effectuées dans la province de Helmand (sud de l’Afghanistan) le 11 avril et le 3 mai, selon les mêmes sources citées par le quotidien.
« Ce n’est pas tant le fait qu’il s’agit d’armes qualitativement différentes, mais le fait qu’il s’agit d’une grosse livraison d’armes qui a marqué les esprits », a déclaré un responsable américain au Washington Post sous couvert d’anonymat. Un haut responsable iranien interrogé lui aussi par le journal a cependant affirmé que ces allégations étaient infondées.
Le général Dan McNeill qui commande les troupes de l’OTAN en Afghanistan a confirmé que ses soldats avaient intercepté des explosifs en provenance d’Iran, tout en soulignant que le gouvernement iranien n’était pas nécessairement impliqué. « L’origine géographique de ce convoi était indiscutablement l’Iran, mais notez bien que je n’ai pas dit qu’il s’agissait du gouvernement iranien », a-t-il.
Lors d’une récente visite à Kaboul, le secrétaire d’État adjoint américain John Negroponte avait réitéré l’inquiétude des États-Unis que les talibans reçoivent des armes d’Iran. Londres et Washington affirment depuis des mois que des armes provenant d’Iran sont utilisées par les talibans. Mais le président afghan Hamid Karzaï déclare ne pas en avoir la preuve.
Sur un autre plan, l’Afghanistan, où les enlèvements d’étrangers se multiplient, a été le théâtre d’un nouveau rapt, celui d’un ressortissant du Bangladesh, employé d’une ONG, enlevé par des inconnus à 50 km de Kaboul. Employé de l’organisation humanitaire Bangladesh Rural Advancement Committee (BRAC), l’homme a été enlevé samedi par des inconnus près de la ville de Pul-i-Alam, a annoncé hier son organisation. Selon le gouverneur de la province de Logar, Abdullah Wardak, les ravisseurs seraient des criminels en quête d’une rançon. « Je ne pense pas qu’il y ait un motif politique derrière cet enlèvement », a-t-il indiqué à l’AFP. Selon l’agence afghane Pajhwok citant des témoins, quatre des ravisseurs portaient des uniformes de policier. Ils auraient également dérobé de l’argent. Toujours selon l’agence, l’homme enlevé est âgé de 39 ans.
Récemment, plusieurs enlèvements ont été le fait des talibans, qui détiennent toujours un ingénieur Allemand et quatre Afghans capturés à la mi-juillet. L’enlèvement d’étrangers constitue, selon les talibans, un moyen de pression sur le gouvernement de Kaboul.
Des soldats de l’OTAN déployés en Afghanistan ont récemment saisi d’importantes quantités d’armes en provenance d’Iran qui étaient apparemment destinées aux talibans, a rapporté hier le quotidien américain Washington Post.
Selon le journal, qui cite des sources non identifiées au sein de la force de l’OTAN (la Force internationale d’assistance à la sécurité, ISAF), la...
Selon le journal, qui cite des sources non identifiées au sein de la force de l’OTAN (la Force internationale d’assistance à la sécurité, ISAF), la...
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