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Le Hamas affirme respecter la trêve avec Israël signée en novembre 2006 Olmert minimise la portée de la prochaine réunion internationale sur le Proche-Orient
le 17 septembre 2007 à 00h00
Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a minimisé hier les espoirs suscités par la conférence sur le Proche-Orient qui doit se tenir aux États-Unis aux alentours du 15 novembre, souhaitant qu’elle s’achève par une déclaration commune plutôt que par un « accord de principes ». Par ailleurs, craignant une éventuelle offensive israélienne dans la bande de Gaza, le mouvement islamiste Hamas a affirmé hier respecter un accord de trêve conclu en novembre 2006 entre l’Autorité palestinienne et l’État hébreu.
Le Premier ministre israélien Ehud Olmert a déclaré hier qu’Israël et les Palestiniens ne parviendront pas à conclure un accord de principes avant une prochaine réunion internationale et devront se contenter d’une simple déclaration commune, a rapporté une responsable israélienne. « Les équipes de travail israélienne et palestinienne préparent une déclaration commune avant la réunion internationale que le président américain George W. Bush veut convoquer d’ici à deux mois », a indiqué M. Olmert lors du Conseil des ministres hebdomadaire, a ajouté cette responsable. Le Premier ministre a précisé qu’il ne s’agissait pas de l’accord de principes qui avait jusqu’à présent été évoqué, a poursuivi cette responsable qui a requis l’anonymat. Une déclaration commune aurait un caractère moins contraignant qu’un accord sur des principes conclu par écrit qui engagerait toutes les parties prenantes, a souligné la radio de l’armée. La radio a précisé que M. Olmert a lui-même souligné la différence de statut juridique entre ces deux types de documents sans entrer dans les détails. M. Olmert doit rencontrer demain la secrétaire d’État américaine Condoleezza Rice, qui va effectuer une nouvelle tournée dans la région dans le cadre des préparatifs de la réunion internationale.
Dans le même temps, l’Autorité palestinienne a protesté hier contre le maintien en prison d’une centaine de détenus du Fateh dont Israël envisage la libération. « Libérer une centaine de détenus serait de toute façon un acte symbolique, mais en ne le faisant pas, Israël prouve qu’il n’est pas sérieux quand il promet des actes de bonne volonté », a déclaré le ministre palestinien chargé du dossier des prisonniers, Achraf al-Ajrami. Il a réaffirmé la demande d’une libération de « tous les prisonniers » palestiniens détenus par Israël, au nombre de 11 000.
La question de la libération des cent prisonniers n’a pas été abordée hier lors de la réunion hebdomadaire du cabinet israélien, apprend-on auprès de la présidence du Conseil. « La liste des libérables n’est pas prête car chaque cas devait être soigneusement examiné pour des raisons de sécurité », a indiqué un haut responsable qui a requis l’anonymat. La libération de ces détenus pourrait cependant intervenir à l’occasion du ramadan.
Parallèlement, à Gaza, les dirigeants du Hamas ont redoublé ces derniers jours de prudence dans leurs déplacements et réduit leurs apparitions publiques de crainte d’opérations militaires israéliennes à grande échelle ou d’assassinats ciblés. Le mouvement islamiste a affirmé hier respecter un accord de trêve conclu en novembre 2006 entre l’Autorité palestinienne et l’État hébreu, craignant une offensive israélienne en riposte aux tirs de roquettes. Israël a rejeté ces déclarations, les qualifiant de « risibles », en raison notamment de la poursuite des tirs palestiniens.
Dans le même temps, un Palestinien a été tué hier par des tirs de soldats israéliens près de Hébron dans le sud de la Cisjordanie, a-t-on indiqué de sources médicales palestiniennes. Un autre activiste palestinien a également été tué hier matin par des soldats israéliens lors d’un échange de tirs dans le camp de réfugiés de Balata près de Naplouse.
Le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a minimisé hier les espoirs suscités par la conférence sur le Proche-Orient qui doit se tenir aux États-Unis aux alentours du 15 novembre, souhaitant qu’elle s’achève par une déclaration commune plutôt que par un « accord de principes ». Par ailleurs, craignant une éventuelle offensive israélienne dans la bande de Gaza, le mouvement...
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