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La sous-secrétaire d’État adjointe réitère le soutien de l’Administration US au programme de réformes Dibble souhaite une intensification des échanges économiques et commerciaux entre les États-Unis et le Liban

La dernière visite de la responsable américaine Elizabeth Dibble au Liban remonte à novembre 2005, dans le cadre de ses fonctions au sein du Bureau pour les affaires du Proche-Orient. Hier, c’est en tant que sous-secrétaire d’État adjointe principale aux Finances internationales et au Développement qu’elle a abordé le soutien américain à l’économie libanaise lors d’une rencontre avec les journalistes. Pour couper court aux questions politiques, Mme Dibble a commencé par réaffirmer la position des États-Unis en faveur d’une élection présidentielle dans les délais, conforme à la Constitution et sans interférences étrangères, avant d’aborder les relations économiques entre les deux pays. Elle a d’abord souligné que l’aide américaine promise au Liban depuis la guerre de juillet s’est élevée à plus d’un milliard de dollars (230 millions à la conférence de Stockhom et 770 millions à Paris III), dont 250 millions d’aides budgétaires. Ce don de 250 millions sera déboursé par tranches, en fonction de l’avancement du programme de réformes du gouvernement et de celui du Fonds monétaire international (Emergency Post Conflict Assistance – EPCA). Le premier accord, portant sur 77 millions de dollars, a ainsi été conclu sur la base de la signature de l’accord entre le gouvernement libanais et le FMI, et la présentation du budget, a-t-elle affirmé. Interrogée sur une éventuelle pression de l’Administration américaine en faveur d’une privatisation des réseaux cellulaires avant la fin de l’année, Mme Dibble a souligné que le programme de réformes prévoit « le lancement du processus de privatisation à la fin 2007 » et non l’achèvement de l’opération. À plusieurs reprises, Mme Dibble a esquivé les questions quant à l’avenir des aides américaines en cas de changement de gouvernement, et éventuellement de politique économique, en invoquant l’impossibilité de répondre à « des questions hypothétiques ». Elle a toutefois souligné que les États-Unis, et la communauté internationale en général, se sont engagés à Paris III sur la base d’un programme de réformes défini, et que l’aide étrangère dépend de sa mise en œuvre. Ce programme, qui a reçu un large soutien de la part des institutions internationales, n’a pas été imposé au Liban, a-t-elle affirmé, ajoutant qu’il avait été préparé longtemps avant la conférence, à l’époque où le gouvernement était encore au grand complet. Elle a salué au passage « les performances et les efforts » de l’équipe économique du gouvernement et de la Banque centrale. Mais Mme Dibble n’est pas seulement venue aborder l’assistance américaine. Elle a évoqué les liens bilatéraux économiques et commerciaux, « qui ne correspondent pas nécessairement aux autres relations » entre les deux pays. Elle a exprimé son souhait de voir davantage d’échanges entre le Liban et les États-Unis. Les entreprises évaluent l’intérêt d’un marché en fonction de divers critères, mais « nous, en tant que gouvernement, nous essayons d’aider à la mise en place de politiques économiques adéquates » susceptibles d’améliorer le climat des affaires. La responsable américaine a insisté sur le potentiel de l’économie libanaise qui a fait preuve d’une résilience à toute épreuve face aux chocs subis ces dernières années. Des réformes structurelles sont toutefois nécessaires, a-t-elle poursuivi, déplorant au passage le blocage législatif qui retarde le processus. Selon elle, le marché libanais peut intéresser les entreprises américaines, non par sa taille, mais par son exposition régionale. D’autant qu’il dispose de ressources humaines ayant un savoir-faire, une expertise et une diversité linguistique rares dans la région, a-t-elle conclu. S. A.
La dernière visite de la responsable américaine Elizabeth Dibble au Liban remonte à novembre 2005, dans le cadre de ses fonctions au sein du Bureau pour les affaires du Proche-Orient. Hier, c’est en tant que sous-secrétaire d’État adjointe principale aux Finances internationales et au Développement qu’elle a abordé le soutien américain à l’économie libanaise lors d’une rencontre avec les journalistes.
Pour couper court aux questions politiques, Mme Dibble a commencé par réaffirmer la position des États-Unis en faveur d’une élection présidentielle dans les délais, conforme à la Constitution et sans interférences étrangères, avant d’aborder les relations économiques entre les deux pays.
Elle a d’abord souligné que l’aide américaine promise au Liban depuis la guerre de juillet s’est élevée à...