Le patriarche Nasrallah Sfeir devrait rencontrer, aujourd’hui, le pape Benoît XVI à onze heures et demie, au siège pontifical d’été, à Castel Gandolfo.
Des sujets d’ordre religieux et politiques qui concernent le Liban et les Libanais seront au centre des discussions. De source sûre, la rencontre d’aujourd’hui sera celle de « la récolte ». Cette rencontre couronnera la série de réunions entreprises par le patriarche depuis son arrivée à Rome. Car le patriarche s’est déjà entretenu avec le secrétaire de l’État du Vatican, Tarcizio Bertoni, avec le ministre des Affaires étrangères, Mgr Dominique Mamberti, et le président du Concile d’Orient, Leonardo Sandri.
De même, le patriarche a suivi les développements de la situation au Liban et exprimé sa crainte que « nous ne parvenions pas à une solution ». « Si les intentions étaient bonnes, nous devrions parvenir à une solution, a-t-il ajouté. Ceux qui dissimulent des intentions cachées devraient en assumer la responsabilité. »
Le patriarche Sfeir s’est félicité de toutes les invitations au dialogue, « notamment celle du 14 Mars qui a tendu la main à l’autre partie » pour tenter de parvenir à un accord. « Il faudrait s’entendre autour d’un ou de deux candidats, a ajouté le patriarche Sfeir, au lieu que plusieurs se présentent. »
Le prélat maronite a réaffirmé qu’il soutenait l’élection « d’un président qui réunisse autour de sa personne la majorité des Libanais », et qu’il est contre l’élection de deux présidents et l’établissement de deux gouvernements, mettant en garde contre les conséquences qu’une pareille situation pourrait engendrer.
À la veille de sa rencontre avec le pape Benoît XVI, le patriarche a appelé les Libanais à s’unir, parce que le Liban a besoin de tous ses citoyens pour sortir de la crise. Il a également appelé les politiques et les députés en particulier à s’en remettre à leur conscience dans chaque pas qu’ils pourraient faire dans le cadre de l’échéance présidentielle.
Hier, le patriarche maronite a accordé un entretien à la Sala Stampa, dans lequel il a insisté sur la diversité de la société libanaise, rappelant la mythique phrase de Jean-Paul II : « Le Liban est plus qu’un pays, c’est un message. » Dans le même entretien, il a ensuite évoqué, en détails, la crise politique qu’a traversée le Liban au cours des dernières années. Il est également revenu sur les origines historiques des ingérences étrangères au pays du Cèdre.
Pour en revenir aux rencontres du patriarche, Mgr Sfeir a reçu, hier, à l’école maronite où il réside à Rome, le député italien Sandro Guzzi qui a exprimé au cardinal son admiration pour le Liban, un pays que le parlementaire italien a maintes fois visité.
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Des sujets d’ordre religieux et politiques qui concernent le Liban et les Libanais seront au centre des discussions. De source sûre, la rencontre d’aujourd’hui sera celle de « la récolte ». Cette rencontre couronnera la série de réunions entreprises par le patriarche depuis son arrivée à Rome. Car le patriarche s’est déjà entretenu avec le secrétaire de l’État du Vatican, Tarcizio Bertoni, avec le ministre des Affaires étrangères, Mgr Dominique Mamberti, et le président du Concile d’Orient, Leonardo Sandri.
De même, le patriarche a suivi les développements de la situation au Liban et exprimé sa crainte que « nous ne parvenions pas à une...