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Actualités

Égypte Quatre journalistes condamnés à un an de prison pour avoir « nui à l’intérêt général »

Quatre journalistes égyptiens ont été condamnés en première instance à un an de prison pour avoir « nui à l’intérêt général » dans des articles critiquant le régime, a-t-on appris hier de sources judiciaires. Ces journalistes, Abdel Halim Qandil (Karama), Adel Hammoud (al-Fagr), Ibrahim Eissa (al-Doustour), et Wahel al-Abrashi (Saout al-Oumma) se sont vus aussi infliger une amende de 20 000 livres (2 500 euros), et devront payer une caution de 10 000 livres. Si le tribunal du Caire n’a pas retenu l’accusation « d’offense au président » Hosni Moubarak, il a revanche estimé qu’ils avaient « nui à l’intérêt général » en publiant « de mauvaise foi de fausses informations » dans des articles en 2006. Le juge Chérif Ismaïl a affirmé qu’ils avaient ainsi diffamé le Parti national démocratique (PND) et ses dirigeants, dont Gamal Moubarak, fils cadet du président, présentant notamment le parti au pouvoir comme dictatorial. Leur peine n’est pas exécutoire. Les journalistes ont l’intention de faire appel, a indiqué un de leurs avocats Ibrahim Abdel Rassoul. L’un d’entre eux, Ibrahim Eissa, rédacteur en chef du quotidien al-Doustour, va, lui, passer en jugement le mois prochain pour avoir relayé des rumeurs sur la santé du président Hosni Moubarak. Ces rumeurs, largement commentées par la presse mais fausses, avaient laissé entendre fin août que M. Moubarak avait été hospitalisé ou même qu’il était mort. Le syndicat égyptien des journalistes a estimé que les condamnations d’hier, intervenant dans « une campagne effrénée d’intimidation contre la presse », constituaient une « déclaration de guerre contre la liberté de presse ». Il exige, dans un communiqué, l’abrogation de toutes les lois égyptiennes permettant de telles condamnations.
Quatre journalistes égyptiens ont été condamnés en première instance à un an de prison pour avoir « nui à l’intérêt général » dans des articles critiquant le régime, a-t-on appris hier de sources judiciaires. Ces journalistes, Abdel Halim Qandil (Karama), Adel Hammoud (al-Fagr), Ibrahim Eissa (al-Doustour), et Wahel al-Abrashi (Saout al-Oumma) se sont vus aussi infliger une amende...