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Atelier sur le marché du travail Le taux de chômage est passé de 6,72 % début juillet 2006 à 15,14 % immédiatement après
le 13 septembre 2007 à 00h00
Dans le cadre de la conférence organisée par Lebanon Opportunities, un atelier de travail intitulé « Marché du travail : problèmes et solutions » a abordé les défis auxquels fait face le Liban au niveau de l’emploi. Jennifer Abou Mrad, directrice des recherches à InfoPro, a exposé la réalité du marché du travail au Liban après la guerre de juillet 2006 en présentant les principaux résultats d’une recherche menée auprès de 1 500 foyers, 300 PME et 50 grandes entreprises. Selon Mme Abou Mrad, « le marché du travail a connu une certaine amélioration dans des secteurs spécifiques ». Les statistiques relatives au taux de chômage, au niveau des salaires et à la demande de travail indiquent, par exemple, une hausse de la participation des femmes en raison de l’émigration des hommes. L’étude révèle également une hausse des niveaux des salaires, à l’exception des salaires minimum. Globalement, le taux de chômage s’est stabilisé entre 8 et 11 %, avec un taux particulièrement élevé chez les jeunes. Elle souligne, par ailleurs, l’absence de réformes du cadre législatif du travail, malgré les bouleversements profonds imposés par la guerre de juillet. En effet, le taux de chômage est passé de 6,72 % début juillet 2006 à 15,14 % immédiatement après. Depuis, le chômage a été partiellement absorbé soit par l’émigration, soit par la reprise des activités de certaines compagnies, a conclu Mme Abou Mrad.
À son tour, le président du RDCL, Camille Menassa, a souligné que le capital humain est à la base de la croissance économique, citant l’expérience asiatique. « La base de la production et de l’innovation est la qualité de la main-d’œuvre », a-t-il affirmé. Soulignant l’avantage des Libanais à ce niveau, il a estimé que le pays du Cèdre est appelé à devenir « un réservoir de talents et de cadres pour la région ».
De son côté, le président de la CGTL, Ghassan Ghosn, a déploré le recul du pouvoir d’achat des travailleurs. Il a ainsi fustigé l’immobilisme du gouvernement face à la hausse des prix à la consommation qui a atteint, selon lui, 15 % depuis la guerre de juillet, affirmant que près de 40 % des familles libanaises vivent désormais sous le seuil de pauvreté.
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