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Actualités - CHRONOLOGIE

Le corps à la morgue de Tripoli n’est pas celui du chef de Fateh el-Islam, affirme Mirza De faux témoignages en tests ADN négatifs, Chaker Absi s’est volatilisé

Le corps conservé dans la morgue de Tripoli et identifié comme étant celui du chef de Fateh el-Islam, Chaker Absi, par la famille de ce dernier, est en fait celui d’un inconnu. Chaker Absi s’est volatilisé. À en croire un de ses compagnons d’armes, capturé par l’armée, il aurait réussi à fuir Nahr el-Bared, la nuit du 1er septembre, lorsque les extrémistes de Fateh el-Islam avaient lancé un ultime assaut contre la troupe qui encerclait le camp. Le procureur général près la Cour de cassation, Saïd Mirza, a rapporté hier le témoignage du combattant de Fateh el-Islam, après avoir annoncé, dans un communiqué, que les tests réalisés sur le corps à la morgue de Tripoli et les prélèvements effectués sur l’épouse, les enfants et le frère de Chaker Absi ont révélé que le mort ne pouvait pas être le père biologique des enfants ou le frère de Abdel-Razzak Absi. Le mystère Absi reste entier. Les autorités judiciaires doivent reprendre l’enquête auprès de la famille du chef de Fateh el-Islam et des ulémas palestiniens qui avaient identifié le corps. Entre-temps, le Premier ministre, Fouad Siniora, réunissait les représentants des pays et des organismes donateurs pour solliciter une aide urgente à la reconstruction de Nahr el-Bared. Une aide qui doit non seulement répondre aux besoins des réfugiés, mais contribuer à conjurer le danger terroriste qui trouve un terrain fertile dans les camps palestiniens et permettre à l’État d’étendre son autorité à des secteurs qui, jusque-là, échappaient à son contrôle. Siniora sollicite des pays donateurs une contribution d’urgence à la reconstruction de Nahr el-Bared
Le corps conservé dans la morgue de Tripoli et identifié comme étant celui du chef de Fateh el-Islam, Chaker Absi, par la famille de ce dernier, est en fait celui d’un inconnu. Chaker Absi s’est volatilisé. À en croire un de ses compagnons d’armes, capturé par l’armée, il aurait réussi à fuir Nahr el-Bared, la nuit du 1er septembre, lorsque les extrémistes de Fateh el-Islam...