Actualités - CHRONOLOGIE
Le sort d’Abou Sélim Taha demeure inconnu
le 05 septembre 2007 à 00h00
La femme du porte-parole de Fateh el-Islam, Abou Sélim Taha, a affirmé hier que son mari ne figurait pas parmi les corps récupérés par l’armée libanaise après la chute du camp de Nahr el-Bared dimanche dernier. Le sort de ce responsable demeure donc inconnu. « Il est soit mort et son corps est toujours à l’intérieur du camp, soit il est en cavale et à ce moment-là nous ne pouvons pas parler d’obsèques tant que sa mort n’a pas été certifiée », a estimé une source militaire.
D’autre part, les obsèques du chef de Fateh el-Islam, Chaker el-Absi, seront décidées aujourd’hui, a précisé un responsable sécuritaire, puisque les résultats des tests ADN effectués sur le corps sont censés être connus aujourd’hui aussi. L’armée a fait savoir que la femme de Absi avait demandé que son défunt mari soit extradé en Jordanie pour y être enterré.
Le frère du chef du groupuscule terroriste a lui aussi demandé hier l’extradition du corps à Amman pour qu’il soit inhumé en tant que « martyr de Dieu ». Il s’est adressé aux autorités jordaniennes pour qu’elles permettent à la famille de récupérer le corps de Absi, mais les autorités jordaniennes compétentes ont rapidement fait savoir que cette demande était irrecevable d’office.
« Nous n’avons toujours pas été officiellement notifiés de sa mort. Lorsque ce moment viendra, les chefs d’accusation contre lui tomberont pour cause de décès », a-t-il aussi indiqué.
Sur un autre plan, un Tunisien membre de Fateh el-Islam a été capturé hier à Tripoli, a-t-on appris auprès des services de sécurité. « Un militant du Fateh el-Islam, du nom de Bachir al-Armani, a été capturé dans un immeuble à l’abandon dans un quartier populaire de Tripoli, celui de Kobbeh », a-t-on ajouté de même source.
« Il a expliqué qu’il était tunisien et qu’il avait fui Nahr el-Bared dimanche, traversant à pied une zone montagneuse », a-t-on ajouté. Le combattant islamiste, blessé au visage par un éclat d’obus, a déclaré qu’il s’était enfui du camp avec un complice. Les deux hommes se sont ensuite séparés, précise la même source.
Pendant ce temps, l’armée a poursuivi hier le ratissage de la vallée de Ouyoun el-Samak et des régions voisines, à la recherche d’éventuels membres de Fateh el-Islam ayant pris la fuite. Deux nouveaux corps de combattants islamistes ont en outre été transportés à la morgue de l’hôpital de Tripoli, ce qui porte le total des corps de terroristes de Fateh el-Islam dans cet hôpital à 46.
La femme du porte-parole de Fateh el-Islam, Abou Sélim Taha, a affirmé hier que son mari ne figurait pas parmi les corps récupérés par l’armée libanaise après la chute du camp de Nahr el-Bared dimanche dernier. Le sort de ce responsable demeure donc inconnu. « Il est soit mort et son corps est toujours à l’intérieur du camp, soit il est en cavale et à ce moment-là nous ne pouvons...
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