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Geagea se demande si l’opposition ne cherche pas à imposer un président à travers l’initiative Berry

Le président du conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a indiqué hier que la bataille de la présidentielle est une bataille entre les chrétiens du Liban et la Syrie, et non une bataille interchrétienne. Soulignant que toute initiative est par essence positive, M. Geagea a commenté celle lancée la semaine dernière par le chef du Parlement, Nabih Berry, se demandant pour quelles raisons le dialogue pour un président consensuel est relié à la majorité des deux tiers. M. Berry avait appelé la majorité au dialogue en vue d’une entente sur un président consensuel à condition que le quorum soit de deux tiers. « Du moment où l’on va discuter d’un président consensuel, pourquoi aurait-on encore besoin de la majorité des deux tiers ? » s’est demandé le chef des FL. Soulignant que la bataille de la présidentielle est une bataille entre la Syrie et les chrétiens du Liban, et non une bataille interchrétienne, il s’est demandé si l’opposition, à travers l’initiative de M. Berry, ne veut pas imposer un nom choisi par Damas. Se penchant toujours sur cette confrontation entre la Syrie et les chrétiens du Liban, le chef des FL a indiqué que le président à venir devra être une personnalité du 14 Mars, affirmant que le général Michel Aoun est en marge de la bataille présidentielle. Mettant en garde contre un vide constitutionnel, il a souligné que le Liban devrait avoir un président avant le 24 novembre prochain. Interrogé sur le profil de ce président, il a indiqué que « comme le poste est politique par excellence, il faudra un homme politique par excellence ». Concernant la bataille de Nahr el-Bared, M. Geagea a rappelé la position qui avait été adoptée par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, en mai dernier, lorsque Nasrallah avait indiqué au début des combats que le camp de Nahr el-Bared était une ligne rouge. Le chef des FL s’est demandé dans ce cadre quelle aurait été la situation si la majorité au gouvernement avait accordé la minorité de blocage à l’opposition, notamment au Hezbollah. « Nous n’aurions tout simplement pas pu mener la bataille de Nahr el-Bared ; le gouvernement n’aurait jamais pu prendre des décisions dans ce cadre, a-t-il dit. Ceci nous conforte dans nos choix relatifs à d’autres échéances, notamment la présidentielle », a-t-il ajouté. M. Geagea, qui a appelé à plusieurs reprises à démilitariser tous les îlots d’insécurité en y instaurant la loi, notamment à Halwa, Qouassaya, et au Sultan Yaacoub, a accusé Damas d’être derrière Fateh el-Islam, soulignant que le chef du mouvement terroriste Chaker Absi était emprisonné en Syrie avant de venir au Liban, que l’entraînement des miliciens de l’organisation avait eu lieu dans les campements palestiniens de Qoussaya et de Halwa auprès du FPLP-CG et de Fateh-Intifada, et que les armes avaient été acheminées illégalement à travers la frontière. Il a enfin rappelé qu’el-Qaëda opère normalement contre des cibles occidentales et contre des pays islamiques qu’elle juge « impurs ». « Ce n’est pas le cas du Liban », a-t-il conclu.
Le président du conseil exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, a indiqué hier que la bataille de la présidentielle est une bataille entre les chrétiens du Liban et la Syrie, et non une bataille interchrétienne. Soulignant que toute initiative est par essence positive, M. Geagea a commenté celle lancée la semaine dernière par le chef du Parlement, Nabih Berry, se demandant pour...