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Téhéran avertit Washington des risques d’une attaque militaire

Téhéran a adressé hier une sévère mise en garde aux États-Unis quant aux conséquences d’une attaque éventuelle de l’Iran, soulignant que Washington ne pouvait prévoir l’ampleur de la riposte iranienne contre les forces américaines stationnées dans la région. « Les États-Unis feront face à trois problèmes s’ils attaquent l’Iran », a dit le général Rahim Yahia Safavi, récemment nommé au nouveau poste de conseiller spécial militaire du guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei. « D’abord, ils ne connaissent pas l’ampleur de nos représailles », a dit le général, cité par l’agence ISNA, « et ils n’apprécient pas la vulnérabilité de leurs 200 000 troupes dans la région, puisque nous avons précisément identifié toutes leurs bases », a dit le général, qui commandait jusqu’à récemment le corps d’élite des gardiens de la révolution. M. Safavi a aussi mis en garde contre des attaques contre Israël et l’approvisionnement en pétrole. « Deuxièmement, ils ne savent pas ce qui arrivera à Israël, et troisièmement les États-Unis ne savent pas ce qui arrivera à l’approvisionnement en pétrole », a-t-il dit. Washington n’a jamais exclu l’option militaire contre l’Iran si ce dernier persiste dans son refus à suspendre son programme nucléaire. Washington, de son côté, a appelé hier les Iraniens « raisonnables » à reprendre les négociations sur leur programme nucléaire. Par ailleurs, Paris a estimé hier que de nouvelles sanctions contre Téhéran devraient être prises « prioritairement » dans le cadre onusien, sans exclure que cela se fasse dans un autre cadre, comme celui de l’UE. Le Premier ministre britannique Gordon Brown a pour sa part réaffirmé hier que la Grande-Bretagne était prête à soutenir une nouvelle résolution de l’ONU sanctionnant l’Iran si ce pays poursuivait son programme d’enrichissement d’uranium. Parallèlement, un deuxième Irano-Américain détenu en Iran sur des accusations d’atteinte à la sécurité nationale, Kian Tajbakhsh, va être libéré sous caution, a annoncé hier un responsable judiciaire. L’universitaire Haleh Esfandiairi, arrêtée comme M. Tajbakhsh en mai dernier sur des accusations similaires, a été libérée sous caution en août et a quitté l’Iran lundi. Outre le sociologue Kian Tajbakhsh, l’homme d’affaires Ali Shakeri, arrêté lui aussi en mai, est toujours détenu. Une quatrième Irano-Américaine, la journaliste Parnaz Azima, arrêtée puis libérée sous caution, mais sans pouvoir quitter l’Iran, a été accusée de travailler pour une radio « contre-révolutionnaire », la radio en langue persane Radio Farda, financée par le gouvernement américain et basée à Prague.
Téhéran a adressé hier une sévère mise en garde aux États-Unis quant aux conséquences d’une attaque éventuelle de l’Iran, soulignant que Washington ne pouvait prévoir l’ampleur de la riposte iranienne contre les forces américaines stationnées dans la région. « Les États-Unis feront face à trois problèmes s’ils attaquent l’Iran », a dit le général Rahim Yahia Safavi,...