Les ministres des 27 et des 15 pays invités à la première conférence ministérielle de ce forum se sont rencontrés à Bruxelles pour dessiner les contours de leurs relations dans les...
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Certains pays voient dans la coopération avec l’UE une antichambre à leur adhésion « Voisins » ou futurs membres de l’Union européenne ?
le 04 septembre 2007 à 00h00
L’Union européenne et ses voisins sont convenus hier de resserrer leurs liens, mais certains pays voient dans la « politique de voisinage » une antichambre avant leur adhésion pure et simple à l’UE.
Les ministres des 27 et des 15 pays invités à la première conférence ministérielle de ce forum se sont rencontrés à Bruxelles pour dessiner les contours de leurs relations dans les domaines politique, économique, commercial et énergétique. La diversité des pays ou entités invités à participer à cet événement explique les divergences de vues sur ce dossier. L’Algérie, l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie, Israël, la Jordanie, le Liban, le Maroc, l’Autorité palestinienne, la Tunisie, mais aussi la Moldavie et l’Ukraine y participaient de plein droit, tandis que la Libye, la Syrie et la Biélorussie avaient été invitées avec un statut d’observateurs.
Le Royaume-Uni, la Pologne et les pays baltes estiment ainsi que l’Ukraine et la Moldavie pourront adhérer à l’Union européenne une fois qu’elles auront rempli tous les critères. « Pour les pays qui envisagent une perspective plus large, la porte de l’adhésion à l’UE devrait rester ouverte », a déclaré le ministre britannique des Affaires européennes, Jim Murphy. La ministre polonaise des Affaires étrangères, Anna Fotyga, s’est montrée tout aussi allante en se faisant la championne de l’adhésion des pays qui lui sont les plus proches. « Je pense que des pays comme l’Ukraine et probablement la Moldavie ont véritablement un droit légitime de poursuivre dans cette voie », a-t-elle déclaré. « Pour certains voisins européens, c’est une possibilité, pour d’autres non. »
L’objectif affiché par la Commission européenne dans des propositions présentées en décembre dernier est toutefois très différent : elle parle d’intégration commerciale et économique, de faciliter l’octroi des visas et de transferts financiers pour moderniser ces pays, notamment dans le domaine des infrastructures énergétiques, mais pas d’adhésion. Cela n’empêchera pas, selon le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, d’adopter une approche différenciée vis-à-vis de pays comme l’Ukraine ou le Maroc. « Je m’attends à voir émerger autant de types de relations différentes que le nombre de partenaires », a-t-il expliqué. La Commission reflète en cela l’opinion de la majorité des États membres, dont la France et l’Allemagne, pour lesquels la politique de voisinage n’est pas une antichambre de l’UE. Pour le ministre allemand des Affaires européennes, Günter Gloser, la politique de voisinage n’a « absolument rien à voir avec la perspective d’adhésion à terme à l’UE ». De son côté, le président français Nicolas Sarkozy a proposé la création d’une Union méditerranéenne qui aurait pour but de promouvoir le développement du sud de la « Grande bleue » et de lutter contre l’immigration illégale et le terrorisme.
L’Union européenne et ses voisins sont convenus hier de resserrer leurs liens, mais certains pays voient dans la « politique de voisinage » une antichambre avant leur adhésion pure et simple à l’UE.
Les ministres des 27 et des 15 pays invités à la première conférence ministérielle de ce forum se sont rencontrés à Bruxelles pour dessiner les contours de leurs relations dans les...
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