«Les États-Unis souhaitent la tenue de l’élection présidentielle à la date prévue et dans les normes constitutionnelles. » Telle était la déclaration de l’ambassadeur américain, Jeffrey Feltman, hier, au terme de son entretien avec le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, à Meerab. « Il est du droit des députés d’élire un président conformément à...
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« Nous ne négocierons à propos du Liban ni avec l’Iran ni avec la Syrie », a insisté l’ambassadeur US Feltman : Je ne crois pas qu’il y aura une période transitoire
le 01 septembre 2007 à 00h00
«Les États-Unis souhaitent la tenue de l’élection présidentielle à la date prévue et dans les normes constitutionnelles. » Telle était la déclaration de l’ambassadeur américain, Jeffrey Feltman, hier, au terme de son entretien avec le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, à Meerab. « Il est du droit des députés d’élire un président conformément à la Constitution et pour les six années à venir », a-t-il ajouté.
Interrogé au sujet du quorum des deux tiers lors de la séance de l’élection du président, M. Feltman a indiqué que « l’interprétation du texte de la Constitution revient aux députés libanais. De notre côté, nous nous contentons de soutenir la tenue de cette élection ».
Cependant, l’ambassadeur US a souligné qu’il « ne s’attend pas à ce qu’il y ait une période transitoire » (en allusion à la formation d’un gouvernement militaire de transition, à l’expiration du mandat du président Lahoud).
Précisément, sur la question d’un éventuel amendement de la Constitution, Jeffrey Feltman a répondu que « cela regarde les députés. Nous n’avons pas le droit de leur demander d’amender la Constitution et nous n’allons pas le faire ».
Et à la question d’un journaliste qui lui demandait s’il a fourni au président de la Chambre, Nabih Berry, des réponses aux questions que ce dernier avait adressées à (la secrétaire d’État américaine) Condoleezza Rice, Jeffrey Feltman a répondu que « les discussions entre les diplomates et les responsables libanais se doivent de rester confidentielles ».
Le diplomate US s’est également rendu à Bickfaya auprès de l’ancien chef de l’État, Amine Gemayel. Une occasion pour lui de réaffirmer haut et fort que les États-Unis n’ont pas de candidat préféré, mais qu’ils œuvrent simplement pour un scrutin dans les délais constitutionnels. « Le Liban est de la responsabilité des Libanais, et nous ne négocierons à ce sujet ni avec la Syrie, ni avec l’Iran », a-t-il insisté.
«Les États-Unis souhaitent la tenue de l’élection présidentielle à la date prévue et dans les normes constitutionnelles. » Telle était la déclaration de l’ambassadeur américain, Jeffrey Feltman, hier, au terme de son entretien avec le chef du comité exécutif des Forces libanaises, Samir Geagea, à Meerab. « Il est du droit des députés d’élire un président conformément à...
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