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Cérémonie au siège du Conseil supérieur chiite, à Hazmieh, pour commémorer la disparition de Moussa Sadr Kabalan : Nous ne voulons prendre la place de personne et nous ne cherchons à marginaliser personne
le 31 août 2007 à 00h00
Pour la 29e commémoration de la disparition de l’imam Moussa Sadr et de ses deux compagnons, cheikh Mohammad Yacoub et le journaliste Abbas Badreddine, en Libye, le 31 août 1978, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a organisé une rencontre de solidarité au siège du CSC (nouvellement rénové), à Hazmieh. Étaient notamment présents à cette cérémonie Ibrahim Amine el-Sayyed, représentant le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, le mufti jaafari, cheikh Ahmad Kabalan, l’ambassadeur d’Irak, Jawad el-Haïri, le chargé d’affaires iranien, Mujtaba Ferdaoussi Bour, de nombreux dignitaires religieux chiites ainsi que le président du conseil municipal de Hazmieh, Jean Asmar, qui était accompagné de plusieurs membres du conseil municipal.
Le vice-président du CSC a prononcé à cette occasion une allocution dans laquelle il a commencé par remercier le président de la République, le commandant en chef de l’armée libanaise ainsi que le président du conseil municipal de Hazmieh pour les efforts qu’ils ont déployés afin de faciliter la réouverture du siège du CSC. Soulignant que le CSC n’a jamais eu une approche confessionnelle ou sectaire dans son action au fil des ans, cheikh Kabalan a rappelé que c’est à partir du siège même du CSC que l’imam Moussa Sadr avait débuté son combat pour l’unité nationale et l’édification d’un avenir meilleur pour tous les Libanais.
Appelant les chrétiens et les musulmans à « retourner aux enseignements du prophète Mohammad et du Christ », cheikh Kabalan a prôné une collaboration entre tous les Libanais « pour sauver le pays, sur les bases de l’égalité, la justice, le développement équilibré et la stabilité ». Évoquant ensuite la conjoncture présente dans le pays, le vice-président du CSC a déclaré : « Nous réclamons la mise sur pied d’un gouvernement d’union nationale. Nous réclamons l’élection d’un président de la République consensuel. Nous n’avons de veto contre personne et nous n’avons de réserves à exprimer contre personne. »
Et le vice-président du CSC de poursuivre : « Le Liban est fondé sur le partenariat et le consensus. Nous ne voulons prendre la place de personne. Nous ne voulons nous en prendre à personne et nous ne voulons marginaliser ou isoler personne. Nous prônons une unité nationale, une solidarité, une cohésion et une coopération nationales. C’est par l’unité et le consensus que nous pouvons sauver le Liban. Il n’est pas concevable de vivre à l’ombre de tensions et de discours qui suscitent la haine. Nous demandons aux hommes politiques de craindre Dieu et d’œuvrer ensemble afin de sauver le pays et préserver le peuple. »
Pour la 29e commémoration de la disparition de l’imam Moussa Sadr et de ses deux compagnons, cheikh Mohammad Yacoub et le journaliste Abbas Badreddine, en Libye, le 31 août 1978, le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a organisé une rencontre de solidarité au siège du CSC (nouvellement rénové), à Hazmieh. Étaient notamment présents à cette...
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