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L’ancien député ne compte pas présenter officiellement sa candidature à la présidence Farès Boueiz : Je préfére un président politique même s’il est mon pire ennemi

Farès Boueiz, ancien député du Kesrouan et ministre des Affaires étrangères, a affirmé hier dans d’un entretien avec le magazine el-Ousbouh el-Arabi, à paraître aujourd’hui, qu’« il n’allait pas présenter sa candidature officiellement à la présidentielle ». « Ni la Constitution ni la loi ne l’exigent, a-t-il expliqué, d’autant que je ne représente aucune force politique donnée. Si aucun des candidats du 14 ou du 8 Mars n’est élu, on aura recours à un président consensuel indépendant, mais il ne me revient pas de dire si je suis consensuel ou pas. » M. Boueiz a expliqué sa vision des problèmes libanais, déclarant que le « Hezbollah est purement libanais et il a libéré le Sud de l’occupation israélienne. Le rôle de la Résistance n’est pas terminé, poursuit-il, le Liban va affronter Israël en ce qui concerne le traité de paix et il faut avoir une carte en main pour partir d’une position de force. Mais il ne faut pas que la Résistance soit indépendante de l’État ». En réponse à une question sur les relations libano-syriennes et les camps palestiniens, M. Boueiz a déclaré qu’« il est nécessaire de délimiter les frontières et d’établir des relations diplomatiques, en rassurant la Syrie de ne signer aucun accord régional à son détriment. Quant aux armes palestiniennes, elles sont inutiles, et l’État doit étendre son autorité à l’intérieur des camps ». M. Boueiz a affirmé en substance que « la présidence est une fonction politique par excellence et je préfère mon pire ennemi politique à un président institutionnel. »
Farès Boueiz, ancien député du Kesrouan et ministre des Affaires étrangères, a affirmé hier dans d’un entretien avec le magazine el-Ousbouh el-Arabi, à paraître aujourd’hui, qu’« il n’allait pas présenter sa candidature officiellement à la présidentielle ».
« Ni la Constitution ni la loi ne l’exigent, a-t-il expliqué, d’autant que je ne représente aucune force...