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« Quel que soit notre passé, cette année, c’est au Parlement libanais, sans aucune ingérence, d’élire un nouveau président », affirme l’ambassadeur US Feltman : « Nous sommes d’accord avec Berry sur la tenue de la présidentielle dans les délais »
le 31 août 2007 à 00h00
«Conformément au protocole diplomatique, les entretiens entre le président de la Chambre et moi restent secrets. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai assuré au président Berry que nous sommes totalement d’accord avec lui sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle en son temps, conformément aux délais constitutionnels. » C’est en ces termes que l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, a résumé son entretien d’hier à Aïn el-Tiné avec le président de la Chambre, Nabih Berry.
« J’ai répété au président de la Chambre notre position qui est conforme à la 1559 : nous voulons que les élections se produisent sans ingérences étrangères, conformément à la Constitution », a indiqué M. Feltman à l’issue de la rencontre.
M. Feltman a affirmé qu’il avait voulu, à travers sa visite, rendre hommage à la mémoire de l’imam Moussa Sadr, pour la 29e commémoration de sa disparition, « dont le Liban continue de souffrir ».
« Nous avons voulu rendre hommage à sa mémoire, à son leadership, à ses efforts pour trouver des solutions pacifiques aux crises du Liban, à son rôle dans l’édification de l’État fort et uni pour tous ses fils », a dit le diplomate américain, au sujet de l’imam Sadr.
Et d’ajouter : « Nous souhaitons que le mystère qui entoure la disparition de l’imam Sadr depuis 29 ans soit rapidement levé d’une manière satisfaisante pour tous. »
« Nous avons également évoqué les développements locaux durant les dernières semaines. J’ai dit à M. Berry que les États-Unis sont fermement engagés au côté de l’unité du Liban et de ses institutions. Je lui ai également assuré que, comme le président de la Chambre, nous voulons une élection présidentielle qui puisse se dérouler au Liban dans les délais et conformément à la Constitution libanaise », a-t-il poursuivi.
« J’ai indiqué au président Berry que ce n’est pas notre rôle de proposer des noms (pour la présidentielle). Nous avons pleine confiance dans le Parlement libanais pour qu’il élise un président de la République qui ait à cœur l’indépendance, la démocratie, la souveraineté, l’unité et la diversité du Liban. Quel que soit notre passé, cette année, c’est au Parlement libanais, sans ingérences étrangères, notamment des États-Unis, d’élire un président de la République », a-t-il souligné.
M. Feltman a par ailleurs refusé d’entrer dans la question des interprétations constitutionnelles sur le quorum. « Nous appuyons les élections qui doivent se dérouler conformément à la Constitution, mais l’interprétation de votre Constitution est une affaire libanaise. Il s’agit de votre Constitution, pas la nôtre », a-t-il dit.
Il a également refusé de dire si les États-Unis étaient en faveur d’un candidat du 14 Mars ou consensuel. « Nous ne voulons pas entrer dans le jeu qui consiste à déterminer ce qui doit être une décision libanaise. Vous avez un Parlement qui représente le peuple libanais et votre Constitution donne aux membres du Parlement le droit d’élire le président de la République. Nous sommes confiants dans le choix que fera le Parlement libanais », a-t-il noté.
M. Feltman a par ailleurs été reçu au Sérail par le ministre de la Culture et des Affaires étrangères par intérim, Tarek Mitri.
«Conformément au protocole diplomatique, les entretiens entre le président de la Chambre et moi restent secrets. Ce que je peux vous dire, c’est que j’ai assuré au président Berry que nous sommes totalement d’accord avec lui sur la nécessité de tenir l’élection présidentielle en son temps, conformément aux délais constitutionnels. » C’est en ces termes que l’ambassadeur...
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