La nomination par le roi Albert II d’un « explorateur » chevronné chargé de sortir la Belgique de la crise politique permet d’entrevoir la lumière au bout du tunnel dans lequel le pays est plongé depuis 80 jours. Le souverain a choisi de confier cette mission à Herman Van Rompuy, un démocrate-chrétien flamand qui préside actuellement la Chambre des représentants, à l’issue d’une semaine d’atermoiements après l’échec du « formateur » du gouvernement, Yves Leterme, qui devrait néanmoins devenir Premier ministre. Depuis les élections du 10 juin dernier, des négociations infructueuses se sont déroulées entre démocrates-chrétiens et libéraux, qui ont buté sur des divergences fondamentales entre Flamands et Wallons sur l’avenir des institutions fédérales. La nomination d’Herman Van Rompuy est de nature à relancer les pourparlers afin de trouver un compromis.
La nomination par le roi Albert II d’un « explorateur » chevronné chargé de sortir la Belgique de la crise politique permet d’entrevoir la lumière au bout du tunnel dans lequel le pays est plongé depuis 80 jours. Le souverain a choisi de confier cette mission à Herman Van Rompuy, un démocrate-chrétien flamand qui préside actuellement la Chambre des représentants, à l’issue d’une semaine d’atermoiements après l’échec du « formateur » du gouvernement, Yves Leterme, qui devrait néanmoins devenir Premier ministre. Depuis les élections du 10 juin dernier, des négociations infructueuses se sont déroulées entre démocrates-chrétiens et libéraux, qui ont buté sur des divergences fondamentales entre Flamands et Wallons sur l’avenir des institutions fédérales. La nomination d’Herman Van Rompuy est de...