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Liban

Joumblatt d’accord pour abolir les caisses, mais dans une phase ultérieure

Le chef du PSP, Walid Joumblatt, se dit d'accord pour une abolition des caisses et de toutes les institutions parallèles à l'administration publique, tout en estimant que cela devrait se faire dans une phase ultérieure après un examen calme des moyens de rétablir le ministère du Plan et de créer une instance unique pour l'adjudication et l'exécution des projets.
M. Joumblatt développe cette idée dans le cadre de son intervention hebdomadaire à l'organe du PSP, al-Anba'.
« En ce qui concerne le Conseil du Sud et la polémique qui tourne autour de son budget, ce qui est certain, c'est qu'il ne faut pas le mettre en panne, ni lui ni les autres caisses, sous prétexte de mauvaise gestion. Cela conduirait en effet à mettre en panne tout le budget de l'État, ce qui nuirait au mandat et à l'État tout entier. »
« Il est donc préférable de continuer de faciliter le fonctionnement de ces institutions dans le cadre de l'exercice en cours, quitte à ce que, dans une phase ultérieure, l'on examine calmement les moyens de revenir au ministère du Plan et d'abolir toutes les institutions, les caisses et les organismes parallèles à l'administration publique. »
M. Joumblatt propose aussi qu'il y ait une instance unique pour l'adjudication des projets et leur exécution, à l'instar de ce qui se faisait dans le passé avec le conseil exécutif des grands projets.
Cette instance serait habilitée, selon lui, à prendre en charge ce qui reste comme projets à exécuter à la Caisse des déplacés et dans d'autres organismes.
Sur un autre plan, le chef du PSP oppose quasiment une fin de non-recevoir au secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, dans l'affaire des quatre Iraniens disparus en 1982 au Liban.
Le chef du Hezbollah avait implicitement laissé entendre, la semaine dernière, que les Forces libanaises en savent plus long que ce qu'elles disent à ce sujet et il avait invité le ministre de la Justice, Ibrahim Najjar, en sa qualité de proche des FL, à entreprendre des démarches pour éclaircir cette affaire. Le chef des FL, Samir Geagea, a réagi le lendemain en accusant Hassan Nasrallah d'être devenu le « mandataire légal de l'imam Khamenei (guide de la République islamique) au Liban ».
Pour M. Joumblatt, « en dépit du caractère juste de l'appel à faire la lumière sur le sort des quatre diplomates iraniens, tout à fait comme sur celui des disparus et des détenus dans les prisons syriennes, il est cependant préférable de laisser au gouvernement de leur pays le soin de les rechercher, par le truchement des canaux diplomatiques habituels. Car il faut rappeler que le gouvernement libanais a déjà rempli son rôle à ce sujet », a-t-il ajouté, soulignant d'autre part que « l'accord de Taëf a clos le dossier des disparus de la guerre et refermé cette page douloureuse de notre histoire nationale ».
Enfin, M. Joumblatt déplore l'aggravation des divisions interpalestiniennes et met en garde les Palestiniens contre « les tirs de roquettes anonymes, à l'instar de ce qui se produit quelquefois au Liban ». 
Le chef du PSP, Walid Joumblatt, se dit d'accord pour une abolition des caisses et de toutes les institutions parallèles à l'administration publique, tout en estimant que cela devrait se faire dans une phase ultérieure après un examen calme des moyens de rétablir le ministère du Plan et de créer une instance unique pour l'adjudication et...
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