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Actualités - CHRONOLOGIE

Le vide pendant des mois est préférable à un président contesté, estime Nicolas

Dans une interview télévisée, le député Nabil Nicolas, membre du Bloc parlementaire de la réforme et du changement, a estimé qu’« un vide au niveau de la présidentielle pour plusieurs mois, en attendant une entente interlibanaise, est mieux que l’élection d’un chef de l’État qui ne bénéficie pas de l’approbation de tous les Libanais ». Le député a jugé nécessaire de « cesser de marginaliser la première magistrature de l’État », et mis en garde contre l’élection d’un président faible, ce qui favoriserait à ses yeux le chaos. Estimant qu’« un chef de l’État consensuel ne signifie pas insipide », il a indiqué que la campagne « enragée contre (le chef du CPL) le général Michel Aoun vise à entraver le processus d’édification de l’État unifié, stable et juste ». M. Nicolas a qualifié de « creux » les propos selon lesquels l’opposition œuvre dans l’intérêt de l’Iran et de la Syrie, soulignant que le bloc auquel il appartient n’est pas hostile à l’Occident, notamment à la France et aux États-Unis, « mais se tient en premier lieu aux côtés du Liban ». Selon lui, la formation d’un gouvernement d’entente nationale « est un besoin parce que celui-ci révisera calmement la Constitution de Taëf, et c’est sur cette base que le chef de l’État sera élu ».
Dans une interview télévisée, le député Nabil Nicolas, membre du Bloc parlementaire de la réforme et du changement, a estimé qu’« un vide au niveau de la présidentielle pour plusieurs mois, en attendant une entente interlibanaise, est mieux que l’élection d’un chef de l’État qui ne bénéficie pas de l’approbation de tous les Libanais ».
Le député a jugé nécessaire de...