Fidèle à sa modération coutumière, et comme allant dans le sens de l’opposition, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a réaffirmé hier ses réserves au sujet de l’élection d’un nouveau président de la République au...
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Geagea à « L’Orient-Le Jour » : « Nous réitérons notre appel à Aoun en vue d’une entente interchrétienne sur le choix du président » Sfeir : Boycotter la présidentielle, c’est détruire le Liban
le 29 août 2007 à 00h00
Nouveaux raids héliportés contre Fateh el-Islam à Nahr el-Bared ; Confusion totale au ministère des AE sur fond de tiraillements Mitri-Salloukh
Fidèle à sa modération coutumière, et comme allant dans le sens de l’opposition, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a réaffirmé hier ses réserves au sujet de l’élection d’un nouveau président de la République au cours d’une séance qui se tiendrait sans que le quorum des deux tiers des députés n’ait été atteint.
Mais ce « point » concédé en apparence à l’opposition s’accompagne, pour cette dernière, d’un devoir, celui de ne pas boycotter la séance d’élection du président de la République. « Boycotter la présidentielle, c’est détruire le Liban », a averti le patriarche qui redoute l’apparition de deux présidents et de deux gouvernements.
Abordant la présidentielle, mais sous un autre angle, M. Samir Geagea a affirmé, dans une interview accordée à L’Orient-Le Jour, que le 14 Mars ne permettra pas qu’un « vide constitutionnel » se produise, et que la majorité préfère à ce vide une élection à la majorité absolue, fut-elle contestée par l’opposition. Le chef des Forces libanaises a pressé le général Michel Aoun de revenir au sens des réalités, réitérant son appel au chef du CPL en vue d’une entente interchrétienne sur le choix du nouveau président, ce qui « libaniserait » par le fait même une échéance présidentielle exposée au vent des ingérences étrangères.
Autre dossier auquel est confronté le pays : les combats à Nahr el-Bared où les hélicoptères de l’armée ont lancé hier après-midi de nouveaux raids contre les positions des terroristes de Nahr el-Bared. Sur un tout autre plan, la confusion paraît à son comble au ministère des Affaires étrangères où le ministre démissionnaire Faouzi Salloukh a très mal accueilli la décision prise lundi par le Conseil des ministres d’avaliser les nominations et permutations décidées par le ministre des AE par intérim, Tarek Mitri.
Nos informations, l’article de Fady Noun et l’interview de Samir Geagea recueillie par Michel HAJJI GEORGIOU
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