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Actualités - CHRONOLOGIE

Nahr el-Bared - Un caporal âgé de vingt ans tué dans les combats Trente terroristes se battent encore contre l’armée, certains espèrent une reddition sous conditions

Plus de cent jours après le début des combats, soixante-cinq terroristes de Fateh el-Islam se battent encore dans le camp de réfugiés de Nahr el-Bared contre l’armée libanaise. Trente-cinq d’entre eux souffrent de blessures, dont neuf blessés graves. Trente islamistes se battent donc à corps perdu dans un combat perdu déjà et auquel les soldats pourront mettre un terme dans les prochains jours. À partir de seize heures, hier, les hélicoptères ont mené six raids et lâché plus de huit missiles sur les abris (notamment celui dit de Saasaa) où sont retranchés les miliciens, dans la partie sud du camp. Parallèlement, l’armée a annoncé, hier, le décès du caporal Soubhi Ali Abbas (20 ans) né à Raouda, dans la Békaa-Ouest, tombé sur le champ d’honneur, lundi dernier. Il faut dire que la troupe ne cesse de progresser entre les ruines du camp de Nahr el-Bared, désamorçant bombe après bombe et rasant immeuble après immeuble. En revanche, la médiation menée par la Ligue des ulémas de la Palestine, en vue de faire sortir les blessés de Fateh el-Islam du camp, a échoué jusqu’à l’heure. L’armée n’accepte aucune des conditions posées par les terroristes. Tout ce qu’elle leur promet c’est un procès équitable s’ils se rendent et l’éradication totale s’ils continuent à se battre. En vérité, la Ligue des ulémas de la Palestine attend toujours un appel téléphonique d’Abou Salim Taha, le porte-parole de Fateh el-Islam, afin de reprendre les négociations. Le chef de la Ligue, cheikh Moustapha Daoud, a déclaré être cependant en contact avec l’armée, afin d’évacuer les blessés. Notons que les islamistes « exigent », s’ils se rendaient, que leur soit épargnée la peine de mort. D’autres souhaitent obtenir des papiers qui leur permettraient d’être extradés vers d’autres pays. Dans ce cadre, il convient de préciser que des divergences de points de vue sur la question de la reddition divisent les soixante-cinq terroristes. Conjointement avec les tentatives et les ébauches de médiation, l’artillerie de campagne, les canons de char et les mortiers de l’armée ont continué à viser les derniers retranchements des terroristes, hier. À Yarzé, au ministère de la Défense, le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane, a souligné, devant une délégation de moukhtars du Liban, que « l’armée se maintiendra à égale distance de tous les Libanais et restera le bouclier de défense de leur sécurité ».

Plus de cent jours après le début des combats, soixante-cinq terroristes de Fateh el-Islam se battent encore dans le camp de réfugiés de Nahr el-Bared contre l’armée libanaise. Trente-cinq d’entre eux souffrent de blessures, dont neuf blessés graves. Trente islamistes se battent donc à corps perdu dans un combat perdu déjà et auquel les soldats pourront mettre un terme dans les...