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PALAIS BUSTROS - Salloukh pique une grande colère après les décisions du Conseil des ministres Les nominations diplomatiques continuent de susciter une vive polémique

Après la confirmation, lundi, par le Conseil des ministres des nominations effectuées par le ministre des AE par intérim, Tarek Mitri, la polémique s’est encore envenimée entre MM. Tarek Mitri et le ministre démissionnaire Faouzi Salloukh. La première conséquence de cette tension s’est reflétée dans la paralysie quasi totale de l’activité au palais Bustros, qui s’est limitée, hier, au fait que les ambassadeurs et les fonctionnaires ont assuré des permanences dans leurs bureaux. Ils attendent en fait de recevoir officiellement les nouvelles instructions, tout en sachant que le ministre par intérim Tarek Mitri a confirmé la désignation de l’ambassadeur William Habib à la direction des affaires politiques et consulaires et celle de l’ambassadeur Raymond Baaklini à celle des affaires administratives et financières. Par contre, les autres nominations, dans le cadre de l’administration centrale, ont été modifiées. L’ambassadeur Georges Siam a été désigné à la direction du protocole, à la place de l’ambassadeur Moustapha Hamdane qui a été nommé à la direction des affaires économiques, alors que l’ambassadeur Michel Bitar a été désigné à la direction des organisations internationales. La polémique porte aujourd’hui essentiellement sur l’insistance du ministre démissionnaire Faouzi Salloukh à désigner l’ambassadeur Baaklini (qui passe à la retraite le 12/10/2007) à la direction des affaires politiques et consulaires et l’ambassadeur Hassan Berro à la direction des affaires administratives et financières. Pourtant, le Premier ministre Fouad Siniora était entré en contact avec le ministre Salloukh, avant la tenue du Conseil des ministres de lundi, pour le pousser à accepter le maintien de la décision de M. Mitri. Apparemment, ces contacts n’avaient pas abouti et selon des témoins, M. Salloukh aurait piqué une grande colère lorsqu’il a été informé de la confirmation par le Conseil des ministres de la décision de M. Mitri. Il a aussitôt considéré que cette décision est une violation du pouvoir d’un ministre en fonction au profit de celui d’un ministre par intérim. Salloukh a aussi affirmé qu’il n’appliquera pas la décision de M. Mitri. Dans un entretien accordé à l’agence Akhbar al-Yom, Salloukh a déclaré qu’il continuera à gérer les affaires courantes, démentant le fait qu’il n’est pas en train d’assurer une présence à son bureau, comme le dit le Conseil des ministres pour justifier sa décision, ajoutant qu’il n’a pas cessé de gérer les affaires courantes et les fonctionnaires se rendaient chez lui pour lui faire signer le courrier. Salloukh a encore déclaré : « J’ai présenté ma démission avec d’autres ministres. Le Premier ministre n’avait qu’à l’accepter et à publier cette décision dans un décret pour que les ministres démissionnaires renoncent à leurs fonctions. » Salloukh a encore affirmé que la décision du Conseil des ministres montre que les interférences politiques sont encore nombreuses au sein de ce Conseil, et il a été catégorique pour dire que la loi ne permet pas ce genre de pratique. Khalil FLEYHANE

Après la confirmation, lundi, par le Conseil des ministres des nominations effectuées par le ministre des AE par intérim, Tarek Mitri, la polémique s’est encore envenimée entre MM. Tarek Mitri et le ministre démissionnaire Faouzi Salloukh. La première conséquence de cette tension s’est reflétée dans la paralysie quasi totale de l’activité au palais Bustros, qui s’est...