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Des femmes ayant trouvé refuge à Aïn el-Héloué ont quitté le camp à la demande des responsables palestiniens locaux Les médiations se poursuivaient hier en soirée pour l’évacuation de neuf blessés de Nahr el-Bared

Les médiations du Rassemblement des ulémas de Palestine auprès de l’armée se poursuivaient hier tard en soirée pour évacuer neuf blessés parmi les terroristes du Fateh el-Islam, dans le camp de Nahr el-Bared, où des combats opposent l’armée à l’organisation terroriste depuis 101 jours. « Les contacts se poursuivent avec l’armée libanaise et (le porte-parole de Fateh el-Islam) Abou Salim Taha », a indiqué le porte-parole du Rassemblement, cheikh Mohammad Hajj, précisant que les deux parties ne sont pas encore parvenues « à un accord sur les modalités » de l’évacuation. Il a signalé par ailleurs que, parmi les femmes évacuées vendredi avec leurs enfants, « les Libanaises et les Palestiniennes qui vivaient au Liban ont rejoint leurs familles dans le camp de Aïn el-Héloué ou celui de Beddaoui ». « La majorité des Syriennes et des Palestiniennes qui vivaient en Syrie a quitté le Liban », a-t-il ajouté. Une partie des femmes qui avaient trouvé refuge dans le camp de Aïn el-Héloué ont toutefois dû quitter le camp dimanche et hier à la demande des responsables palestiniens locaux. Ces derniers craignaient de nouvelles tensions dans ce camp, le plus peuplé du Liban avec 45 000 réfugiés, où la présence d’extrémistes islamistes a provoqué à plusieurs reprises des troubles ces derniers mois. Un petit groupe de ces femmes, des étrangères sans papiers, avec leurs enfants, s’étaient installées dimanche dans une mosquée de Saïda, avant d’être emmenées hier par l’armée pour régulariser leur situation. Signalons par ailleurs que le corps d’Abou Houreira, tué il y a près d’un mois, n’a pas encore été remis à sa famille, selon sa sœur Sabah al-Kaddour. « Nous ignorons la raison de ce retard, a-t-elle noté, bien que le corps ait été identifié. » Interrogée sur le lieu où Abou Houreira sera enterré, sachant que les habitants de Mechmech et de Tripoli refusent qu’il soit inhumé dans ces villages, Sabah al-Kaddour a signalé que ces détails seront discutés lorsque le corps leur sera remis. Sur le plan militaire, des tirs d’artillerie ont visé le camp de manière sporadique depuis les positions de l’armée, tandis que des tirs de snipers étaient entendus dans le camp. Selon certaines sources, l’armée mènera une attaque contre l’abri souterrain Abou Ammar si les 70 terroristes ne se livrent pas. Sur un autre plan, il convient d’indiquer que le nombre de personnes arrêtées parmi les extrémistes de Fateh el-Islam s’est élevé à 113. Selon des sources proches de l’enquête, cinq nouveaux miliciens présumés de Fateh el-Islam ont été remis au juge d’instruction nommé auprès de la Cour de justice, Ghassan Oueidate, qui a poursuivi hier son enquête dans l’affaire des crimes commis par ce groupe terroriste à Nahr el-Bared. Il a procédé à l’interrogatoire de 17 personnes arrêtées contre qui il a décerné des mandats d’arrêt. Sit-in à Beddaoui Notons enfin que des déplacés de Nahr el-Bared ont observé hier un sit-in au complexe de l’Unrwa, dans le camp de Beddaoui, à l’initiative des comités populaires palestiniens et des associations de la société civile. Les manifestants réclamaient le droit de retourner au camp, insistant sur le fait que « la reconstruction du camp doit se faire simultanément avec l’arrêt des combats et les travaux doivent se faire parallèlement au retour des déplacés ». Les manifestants ont également adressé des lettres ouvertes au Premier ministre, Fouad Siniora, au directeur général de l’Unrwa et aux secrétaires généraux des fractions palestiniennes et islamiques au Liban, insistant sur le droit au retour et refusant toutes formes d’implantation. Ils ont de même réclamé le droit des enfants à poursuivre leurs études, soulignant que l’Unrwa doit trouver des endroits pour assurer la rentrée scolaire. Les lettres ont de même appelé les responsables libanais à accélérer le processus de distribution des dons offerts par le Koweït, les Émirats arabes unis et l’Union européenne.
Les médiations du Rassemblement des ulémas de Palestine auprès de l’armée se poursuivaient hier tard en soirée pour évacuer neuf blessés parmi les terroristes du Fateh el-Islam, dans le camp de Nahr el-Bared, où des combats opposent l’armée à l’organisation terroriste depuis 101 jours.
« Les contacts se poursuivent avec l’armée libanaise et (le porte-parole de Fateh...