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Actualités - CHRONOLOGIE

Le 14 Mars est fermement attaché à ses constantes mais ouvert au dialogue, affirme le chef du RD Nassib Lahoud proposera une « vision présidentielle » avec l’annonce officielle de sa candidature au début du mois

Le chef du Renouveau démocratique, Nassib Lahoud, a affirmé hier qu’« il existe un conflit entre les Libanais autour de la question du quorum pour l’élection présidentielle », précisant que, personnellement, il « fait partie de ceux qui pensent que le quorum est la majorité simple ». M. Lahoud, qui s’exprimait dans le cadre d’un entretien à la New TV, a toutefois indiqué qu’il « respecte l’opinion adverse » et qu’il est par conséquent « très attaché à la présence de l’ensemble des députés à la séance ». « Le 14 Mars se dirige en réalité vers l’élection d’un nouveau président en présence des 128 députés sous la coupole du Parlement », a-t-il noté. « L’article 49 de la Constitution stipule que le nombre de voix nécessaire pour que le président soit élu au premier tour est les deux tiers. Puis, aux tours suivants, il peut être élu à la majorité simple. Mais aucun texte clair sur le quorum n’existe dans la Constitution », a poursuivi Nassib Lahoud. « Ceux qui assurent que le quorum est les deux tiers se fondent sur des conclusions qui n’existent pas dans la Constitution et dans l’article 49. Nous respectons cette opinion », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Il existe d’autres alinéas qui parlent ouvertement du quorum des deux tiers, notamment l’article relatif au quorum pour l’amendement de la Constitution. » « Le seul moyen de dépasser cette polémique sur le quorum réside dans la participation de l’ensemble des députés à la séance pour l’élection du président », a-t-il noté. L’ancien député a précisé que « ma position sur la question du quorum résume celle de la majorité des forces du 14 Mars ». « Mais ces dernières n’ont pas encore pris une position officielle à ce sujet », a-t-il indiqué. « Ceux qui disent que le quorum est les deux tiers peuvent-ils se permettre de faire en sorte que la séance ne se tienne pas et créer le vide ? Ne serait-ce pas là un saut vers l’inconnu ? » s’est-il demandé. Nassib Lahoud a ensuite évoqué les propos du patriarche Sfeir, selon lesquels « s’il doit y avoir une contestation, qu’elle se produise à l’intérieur même du Parlement sans que les députés ne boycottent l’élection ». « Le patriarche dit que, d’une certaine manière, le quorum équivaut à la présence de 100 % des députés et que tous doivent participer », a-t-il ajouté, estimant qu’il s’attendait à ce que « les députés ressentent la responsabilité qui pèse sur leurs épaules et participent à la séance ». « Les forces du 14 Mars sont déterminées à faire en sorte que le prochain président fasse partie de leurs rangs et qu’il soit fidèle à la mission de ce rassemblement, à travers son attachement à l’accord de Taëf, la Constitution, les résolutions de la conférence de dialogue national et les résolutions internationales qui concernent le Liban. Mais cela ne veut pas dire qu’elles ne sont pas disposées à dialoguer avec l’autre camp sur les garanties demandées pour la formation d’un cabinet d’union nationale à l’ombre du nouveau mandat, cabinet au sein duquel il y aurait une représentation réelle de l’opposition avec le tiers de blocage. Par ailleurs, les deux camps offriraient des garanties réciproques quant aux questions fondamentales qui se posent au Liban depuis longtemps et qui se poseront encore à la prochaine étape », a ajouté M. Lahoud. « Cela entre dans le cadre de la vision présidentielle que je me prépare à proposer avec l’annonce officielle de ma candidature au début du mois prochain », a-t-il souligné. Concernant enfin les propos du chef du PSP Walid Joumblatt au sujet de la « peine capitale politique et morale » qui attend tous ceux qui songeraient à un compromis, Nassib Lahoud a indiqué : « Joumblatt est mon ami et mon allié depuis des années. Je sais qu’il exprime, à sa manière, de réelles angoisses. Cela ne veut pas dire que lui ou un autre de nos alliés rejette les véritables compromis. Le mieux est d’essayer de revenir à la source de ces angoisses et d’y trouver des solutions. » Et de conclure : « Les vrais compromis sont ceux qui préservent les constantes nationales, permettent au projet de souveraineté et d’indépendance de s’accomplir, et garantissent en même temps les aspirations de l’ensemble des Libanais. Tel est le projet du 14 Mars. »
Le chef du Renouveau démocratique, Nassib Lahoud, a affirmé hier qu’« il existe un conflit entre les Libanais autour de la question du quorum pour l’élection présidentielle », précisant que, personnellement, il « fait partie de ceux qui pensent que le quorum est la majorité simple ». M. Lahoud, qui s’exprimait dans le cadre d’un entretien à la New TV, a toutefois indiqué...