Pétrole Le secrétaire général de l’OPEP en Angola pour évaluer les capacités de production à moyen terme

Le secrétaire général de l’OPEP, Abdallah el-Badri, est en Angola, pays qui a rejoint en janvier l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, alors que montent les appels à un accroissement de sa production. Les entretiens au cours de cette visite de quatre jours entamée samedi portent notamment sur la « capacité de production à moyen terme » de l’organisation, selon l’agenda officiel publié par l’agence d’État Angop. Avec le ministre du Pétrole Desiderio Costa, M. el-Badri doit également visiter des installations de la compagnie pétrolière nationale Sonangol. Deuxième producteur de pétrole d’Afrique subsaharienne après le Nigeria, l’Angola était le premier pays à rejoindre l’OPEP en plus de 30 ans. Le pays, sorti en 2002 d’une guerre civile de 27 ans, dispose d’un statut comparable à celui de l’Irak, qui est membre de l’OPEP mais dispensé d’un quota de production. L’Angola produit actuellement 1,4 million de barils par jour et compte fournir 2 mbj fin 2007. Son adhésion à l’OPEP porte la production du cartel à plus de 32 mbj en comptant l’Irak, soit près de 40 % de l’offre mondiale de brut. Les compagnies pétrolières étrangères explorant l’Angola ne cessent de découvrir de nouvelles réserves de pétrole au large du pays. L’OPEP détient déjà 75 % des réserves prouvées dans le monde. Fondée en 1960, l’OPEP compte parmi ses membres, en plus de l’Angola, l’Algérie, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Irak, l’Iran, la Libye, l’Indonésie, le Nigeria, le Venezuela, le Koweït et le Qatar.