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Appelant au dialogue et dénonçant les zones interdites à l’État Gemayel affirme que les résultats du Metn ont anéanti les visées présidentielles de Aoun

Le chef supérieur du parti Kataëb, l’ancien président de la République, Amine Gemayel, a affirmé que les résultats du scrutin partiel du Metn ont porté « le coup de grâce aux visées présidentielles » du député Michel Aoun, qui « rêve d’une présidence hors de sa portée, même avant les élections législatives » du 5 août dernier. L’ancien président a nié avoir la moindre ambition présidentielle, estimant toutefois qu’il a remporté « le soutien chrétien au Metn », alors que le leader du CPL qui « avait raflé près de 70 % des suffrages » en 2005, « y compris les voix des Arméniens, des naturalisés et des partis inféodés à la Syrie », a « perdu une grande partie de son électorat » chrétien. Amine Gemayel a riposté aux revendications de l’opposition au sujet de l’élection présidentielle, refusant « les conditions rédhibitoires du Hezbollah qui nous invite à choisir entre Michel Aoun et le chaos ». Il a appelé le parti chiite à rétablir le dialogue avec la majorité, « afin que l’on puisse nous entendre sur un président qui puisse gouverner le pays et préserver sa souveraineté, son indépendance et son autonomie ». « Nous voulons la participation de la communauté chiite ainsi qu’une démocratie saine, mais nous ne pouvons pas geler la vie politique car un parti qui cherche à monopoliser une communauté refuse la coopération », a-t-il poursuivi. L’ancien président a indiqué que le 14 Mars veut faire élire un président pour rétablir l’unité du pays et renforcer les institutions étatiques, dénonçant « les menaces de semer la discorde et la consécration des zones de sécurité qui échappent à la loi ». Répliquant aux propos accusant le 14 Mars de suivre un mot d’ordre américain, il a déclaré que « la tenue de l’élection présidentielle sert les intérêts du peuple libanais qui a sacrifié la fleur de son élite pour l’indépendance du pays, alors que l’Administration américaine soutenait la tutelle syrienne ». Le chef supérieur des Kataëb a considéré que « les résultats du Metn constituent un gage de fidélité à Pierre Gemayel », se félicitant « des roses qu’ont offertes les électeurs du Metn » à l’ancien ministre de l’Industrie, assassiné en novembre 2006. Il s’en est violemment pris au député Michel Aoun qui a « adopté une attitude inadmissible et un langage immoral », lors de la campagne électorale, « ignorant les appels de Bkerké à respecter les règles et les coutumes, pour ne pas récompenser les meurtriers de Pierre Gemayel ». Et de conclure qu’il est « illogique que Michel Aoun demande au Courant du futur de soutenir sa candidature à la présidentielle, tout en cherchant à faire juger le martyr Rafic Hariri dans sa tombe et en proférant des insultes ».
Le chef supérieur du parti Kataëb, l’ancien président de la République, Amine Gemayel, a affirmé que les résultats du scrutin partiel du Metn ont porté « le coup de grâce aux visées présidentielles » du député Michel Aoun, qui « rêve d’une présidence hors de sa portée, même avant les élections législatives » du 5 août dernier. L’ancien président a nié avoir la...