«Ce que nous souhaitons, nous Français, très formellement, c’est que cette élection ait lieu selon les normes constitutionnelles et dans le calendrier constitutionnel. » Telle est l’essence du message de Jean-Claude Cousseran, l’émissaire spécial du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui a poursuivi, hier, son périple libanais. Il a rencontré le général Michel...
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L’émissaire français a rencontré Siniora, Gemayel, Aoun, Fatfat, de Freige, Harb et Skaff Journée marathon pour Cousseran hier
le 25 août 2007 à 00h00
«Ce que nous souhaitons, nous Français, très formellement, c’est que cette élection ait lieu selon les normes constitutionnelles et dans le calendrier constitutionnel. » Telle est l’essence du message de Jean-Claude Cousseran, l’émissaire spécial du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui a poursuivi, hier, son périple libanais. Il a rencontré le général Michel Aoun, le président supérieur du parti Kataëb, Amine Gemayel, le député Michel Murr, le député Nabil de Freige et le ministre Ahmad Fatfat (représentant le chef du Courant du futur, Saad Hariri), le député du Liban-Nord Boutros Harb et les membres du bloc parlementaire de Zahlé présidé par Élie Skaff. L’émissaire français s’est une nouvelle fois entretenu avec le Premier ministre Fouad Siniora (avec qui il s’était déjà réuni la veille) et devrait, aujourd’hui, rencontrer les hauts cadres du parti arménien Tachnag.
« Cette mission est liée à la préparation d’une prochaine visite du ministre Bernard Kouchner », a déclaré M. Cousseran, au terme de sa rencontre avec le général Aoun, à Rabieh. « La date de ce voyage n’est pas encore fixée mais elle aura lieu prochainement, a-t-il ajouté. Cette visite a donc essentiellement pour but de poursuivre la démarche française entamée avec la réunion de La Celle-Saint-Cloud. Elle est inspirée par le souci d’aider à la confiance et au dialogue entre les différentes forces politiques libanaises. C’est dans le contexte de l’élection présidentielle que nous préparons cette visite de Bernard Kouchner. »
Interrogé au sujet d’une élection présidentielle avec un quorum de la majorité absolue des députés, M. Cousseran a répondu : « La démarche française est une démarche fondée sur la confiance et sur le dialogue. Je ne rentre naturellement pas dans le jeu des débats et des controverses politiques libanaises. »
De son côté, Michel Murr a déclaré, au terme de son entretien avec l’émissaire français, avoir clairement dit à ce dernier que « l’élection présidentielle devrait se tenir avec le quorum des deux tiers des députés ». « Ceux qui croient à la possibilité d’une élection présidentielle en présence de la majorité absolue des députés, a poursuivi le député du Metn, planifient la destruction du Liban. »
Quant à Boutros Harb, il a souligné que « le 14 Mars présentera un seul candidat à la présidentielle et les autres candidats (du 14 Mars) retireront leur candidature en sa faveur ». À l’issue de son entretien avec Cousseran, M. Harb a également rappelé qu’il était contre l’amendement de l’article 49 de la Constitution. « S’il fallait l’amender à chaque élection présidentielle, qu’on le supprime tout simplement », a-t-il ajouté.
Enfin, balayant les rumeurs concernant une nouvelle visite à Damas, au Caire ou à Téhéran, Jean-Claude Cousseran a affirmé qu’il rentrera à Paris au terme de ses entretiens à Beyrouth.
«Ce que nous souhaitons, nous Français, très formellement, c’est que cette élection ait lieu selon les normes constitutionnelles et dans le calendrier constitutionnel. » Telle est l’essence du message de Jean-Claude Cousseran, l’émissaire spécial du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner, qui a poursuivi, hier, son périple libanais. Il a rencontré le général Michel...
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