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Actualités - CHRONOLOGIE

« Les médias sont devenus un outil d’agression et de guerre contre le public et sa conscience », estime le chef du CPL « Non à une présidence bâtie sur les divisions », déclare Aoun

Le député Michel Aoun a déclaré hier qu’il n’accepterait pas « une présidence de la République ou toute autre institution qui serait bâtie sur les divisions entre les Libanais, afin d’en faire de petits groupes faciles à dominer ». « Dès le premier jour après notre retour, nous avons œuvré à rassembler les Libanais, et nous n’exercerons aucune politique autre que celle-là », a-t-il ajouté, lors d’un meeting avec des étudiants du parti des Marada, organisé à Rabieh. M. Aoun n’a pas épargné au gouvernement ses critiques : « Aucun gouvernement au Liban ne mérite aujourd’hui l’obéissance et le soutien s’il ne fonde son existence et sa force que sur le soutien étranger, parce que ce dernier nous coûtera tout le pays, nos institutions, ainsi que notre souveraineté, notre liberté et notre indépendance. » Et d’ajouter : « Nous n’avons pas lutté pour recouvrer notre souveraineté, notre liberté et notre indépendance afin de les aliéner sur d’autres marchés, nous les avons recouvrées pour les vivre. Nous avons besoin, en présence d’un tel gouvernement, d’ajouter une quatrième devise, la stabilité. » Le député a une fois de plus abordé le sujet du quorum nécessaire pour l’élection d’un président de la République, soulignant que sa position est claire sur ce sujet : le quorum des deux tiers est indispensable. « Élire un président à 65 voix ne leur servira à rien, il faut que le quorum soit assuré », a-t-il insisté. M. Aoun a par ailleurs vivement critiqué les médias qui, selon lui, « sont devenus un outil d’agression et de guerre contre le public et sa conscience ». Il a accusé les médias et la presse de déformer ses propos, de ne mettre en valeur que ce qu’ils veulent, et de brouiller les idées du public.

Le député Michel Aoun a déclaré hier qu’il n’accepterait pas « une présidence de la République ou toute autre institution qui serait bâtie sur les divisions entre les Libanais, afin d’en faire de petits groupes faciles à dominer ». « Dès le premier jour après notre retour, nous avons œuvré à rassembler les Libanais, et nous n’exercerons aucune politique autre que...