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Actualités - CHRONOLOGIE

Énergie Prix des carburants : le Liban, 14e pays le moins cher de la région

L’enquête de GTZ sur les prix du carburant dans 171 pays a classé le Liban comme étant le quarantième pays le moins cher au monde en termes du prix de l’essence et le 14e sur 19 pays dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il a aussi classé le Liban à la même position sur le plan mondial en termes du prix du gazole et à la 16e, régionalement. Les prix d’essence les moins chers dans la région se trouvent en Iran (3e mondialement), suivi par la Libye, l’Arabie saoudite, le Qatar, Bahreïn, le Koweït, l’Égypte, le Yémen, Oman, l’Algérie et les Émirats arabes unis. Tous ces pays se caractérisent par leurs fortes subventions aux prix de l’essence. Israël, suivi par les territoires autonomes de Palestine, sont les pays les plus chers de la région en raison de la forte taxation de l’essence. L’enquête, citée par le Lebanon This Week de la Byblos Bank, vise à mettre en exergue les politiques énergétiques des pays en développement, à aider les gouvernements à évaluer la pertinence de leur politique des prix et à mettre en œuvre les réformes du secteur énergétique. L’enquête a réparti les pays en quatre catégories : les pays qui subventionnent fortement le carburant, les pays qui subventionnent le carburant, les pays qui taxent leur carburant et les pays qui taxent fortement leur carburant. Le Liban a été rangé dans la troisième catégorie pour l’essence de même que la Tunisie, la Jordanie et le Maroc. Au niveau mondial, le Liban est à égalité avec la Somalie, devant la Russie et les Philippines et derrière le Mexique. En termes de prix du gazole, le Liban a rejoint la deuxième catégorie, tout comme Oman, la Jordanie, le Soudan, les Émirats arabes unis et la Tunisie. Occupant la même position que l’Éthiopie sur le plan mondial, le Liban devançait Singapour et le Guatemala et traînait derrière la Chine et le Panama. Le rapport indique que le Liban importe tous ses besoins en carburant. Il rappelle que le gouvernement libanais avait plafonné le prix de l’essence au niveau de mai 2004, suite à la hausse des prix internationaux sur les marchés mondiaux. La base des revenus des taxes sur l’essence s’en est trouvée ainsi grignotée. La décision a été introduite temporairement partant de l’hypothèse que les cours du pétrole baisseront à court terme. Depuis, les cours ont atteint des plus hauts historiques. Le programme de réformes de Paris III appelle à l’ajustement graduel de la taxe afin qu’elle atteigne en 2011 son niveau de mai 2004.

L’enquête de GTZ sur les prix du carburant dans 171 pays a classé le Liban comme étant le quarantième pays le moins cher au monde en termes du prix de l’essence et le 14e sur 19 pays dans la région du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord. Il a aussi classé le Liban à la même position sur le plan mondial en termes du prix du gazole et à la 16e, régionalement. Les prix d’essence...