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PAKISTAN - L’ex-Premier ministre Sharif autorisé à rentrer d’exil De plus en plus contesté, Musharraf essuie un revers majeur

« C’est le début de la fin pour Musharraf. » C’est en ces termes que l’ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a annoncé son intention de retourner prochainement au pays. En effet, la Cour suprême a autorisé hier l’ancien Premier ministre à rentrer après sept ans d’un exil imposé par celui qui l’avait renversé en 1999, l’actuel président Pervez Musharraf, de plus en plus contesté dans le pays et qui essuie ainsi un nouveau revers majeur. Le verdict de la Cour ne pouvait plus mal tomber pour le général Musharraf avant l’élection des assemblées nationale et provinciales entre la mi-septembre et la mi-octobre. Après son renversement, Sharif a été reconnu coupable de divers délits et condamné à la prison à vie. Il est ensuite parti en Arabie saoudite avec sa famille après avoir conclu, selon le gouvernement, un accord sur une période d’exil de dix ans. « Ils ont le droit inaliénable de revenir et de résider dans le pays », a cependant déclaré le président de la Cour suprême, le juge Iftikhar Muhammad Chaudhry. Les partisans de M. Sharif, massés devant le siège de la Cour suprême d’Islamabad, ont explosé de joie à l’énoncé du jugement, et se sont mis à chanter : « Dehors, Musharraf, dehors ! » et « Musharraf est un chien ! ».
« C’est le début de la fin pour Musharraf. » C’est en ces termes que l’ancien Premier ministre pakistanais Nawaz Sharif a annoncé son intention de retourner prochainement au pays.
En effet, la Cour suprême a autorisé hier l’ancien Premier ministre à rentrer après sept ans d’un exil imposé par celui qui l’avait renversé en 1999, l’actuel président Pervez Musharraf, de...