Le nouvel ambassadeur du Liban à l’ONU, Nawaf Salam, promet d’œuvrer pour l’application de toutes les résolutions onusiennes

L’ancien représentant permanent de la Ligue arabe auprès de l’Onu, Clovis Maksoud, a donné un déjeuner en l’honneur du nouveau représentant du Liban auprès de l’Onu, Nawaf Salam. Ce déjeuner, qui a eu lieu à la salle des Ambassadeurs de l’Onu, a groupé une trentaine de personnes triées sur le volet : ambassadeurs arabes, dignitaires religieux, intellectuels, journalistes et hommes d’affaires. Étaient notamment présents, les représentants de la Ligue arabe auprès de l’Onu, Yahya Mahmassani de Jordanie, Mohammad al-Allas d’Algérie, Youssef Yousfi de Syrie, Bachar el-Jaafari de Libye, l’observateur de la Palestine Riad Mansour, et la chargée d’affaires libanaise Caroline Ziadé. On notait aussi la présence des dignitaires Mgr Philip Saliba et Mgr Gregory Mansour, des journalistes Hervé Couturier de l’AFP et Evelynn Leopold de l’agence Reuters, des hommes d’affaires libanais Habib Keyrouz et Waël Chehab, ainsi que de Mme Myriam Edward el-Said, de M. et Mme Merhi, de Mme Othman et d’autres officiels américains venus, pour l’occasion, de Washington. Dans son discours de bienvenue, Clovis Maksoud a rendu hommage aux « trois illustres diplomates libanais » qui ont joué un rôle actif primordial aux Nations unies. « Je pense à Charles Malek, à Kesrouan Labaki et au grand Ghassan Tuéni au moment où j’étais moi-même représentant permanent de la Ligue arabe auprès de l’Onu », a-t-il observé. « Charles Malek était présent lors de la création des Nations unies » et Ghassan Tuéni a joué « un rôle-clé » lors des évènements du Liban et la guerre de 1982, a-t-il ajouté. Souhaitant la bienvenue à l’ambassadeur Nawaf Salam et à son épouse, Sahar, Clovis Maksoud a mis l’accent sur les qualités intellectuelles et académiques du nouvel ambassadeur, ancien doyen du département d’études politiques et d’administration publique de l’Université américaine de Beyrouth (AUB), qui a occupé le poste de conseiller juridique au sein du cabinet d’avocats Edward & Angell à Boston, ancien chercheur associé au Centre d’histoire de l’islam contemporain de l’université de la Sorbonne, titulaire de diplômes de l’Institut d’études politiques de Paris, de la Harvard Law School, de l’Université libanaise de Beyrouth et de l’université de la Sorbonne. Clovis Maksoud a également salué les qualités de l’épouse de l’ambassadeur, indiquant que « sa meilleure moitié est la grande journaliste Sahar, aux qualités intellectuelles remarquables ». Prenant à son tour la parole, l’ambassadeur Nawaf Salam a rappelé son parcours académique et intellectuel tout en reconnaissant avec modestie que bien que n’ayant pas une grande expérience dans le domaine de la diplomatie, il travaillera d’arrache-pied pour que toutes les résolutions de l’Onu soient appliquées, afin que le Liban retrouve sa souveraineté et son indépendance. Soulevant la question du tribunal international, le nouvel ambassadeur du Liban a insisté sur son importance et sur la « non-impunité » pour les auteurs et les responsables de l’assassinat de l’ex-Premier ministre Rafic Hariri. S.Z.