Actualités - CHRONOLOGIE
« Les pressions arabes et internationales pour l’organisation de la présidentielle vont s’accentuer », affirme Hamadé
le 24 août 2007 à 00h00
Selon le ministre des Télécommunications, Marwan Hamadé, les pressions arabes et internationales pour l’organisation de la présidentielle vont s’accentuer. Le Liban, a-t-il expliqué, sera de nouveau le théâtre d’une activité diplomatique internationale intense, s’articulant autour de la présidentielle, et qui a été relancée par l’émissaire français, Jean-Claude Cousseran, depuis hier à Beyrouth.
Dans une interview accordée à la Voix du Liban, M. Hamadé a indiqué que M. Cousseran est porteur d’une série de questions censées l’aider à évaluer la situation au Liban, depuis la dernière visite du chef de la diplomatie française, Bernard Kouchner. Selon lui, l’activité politique et diplomatique a repris au Quai d’Orsay, avec la fin des vacances en France. Après avoir indiqué que les contacts entre Paris et Washington au sujet du Liban ont été relancés, le ministre a souligné que de nombreux responsables vont reprendre le chemin de Beyrouth. Le chef de la diplomatie portugaise, dont le pays assume actuellement la présidence tournante de l’Union européenne, se trouve depuis mercredi soir à Beyrouth. Son homologue espagnol y est attendu lundi et une nouvelle visite de M. Kouchner au Liban est en voie de préparation, selon les explications de M. Hamadé.
Après avoir précisé que l’émissaire français doit principalement évaluer les chances d’une reprise du dialogue, que ce soit à Beyrouth ou en France, et l’opportunité d’une nouvelle tournée arabe du ministre français des Affaires étrangères, dans le but de favoriser l’organisation de la présidentielle, M. Hamadé a fait état d’un recul des propos sur la formation d’un gouvernement d’entente nationale durant le temps mort qui nous sépare de la présidentielle au profit de l’organisation de cette échéance.
Prié de dire si la visite de M. Cousseran s’inscrit dans le cadre du consensus international qui s’est formé autour de la nécessité d’organiser la présidentielle, il a répondu : « La pression internationale et arabe va s’accentuer pour que la présidentielle soit organisée dans les délais. Cette échéance sera immédiatement suivie de la formation d’un gouvernement d’entente nationale. »
En réponse à une question, il a indiqué que le président de la République ne peut pas, conformément à la Constitution, former un deuxième gouvernement à la fin de son mandat, démettre le cabinet actuel de ses fonctions ou confier les rênes du pouvoir à qui que ce soit. « Il est tenu de faciliter le processus d’élection de son successeur », a insisté M. Hamadé, estimant qu’en cas d’entente au sujet de l’élection, la question du quorum ne constituera plus un problème. « S’il n’y a pas d’entente, a-t-il ajouté, il faudra, en vertu de la Constitution, élire un président de la République. »
Le ministre s’est dit optimiste quant à l’organisation de la présidentielle, rappelant qu’en 2005, les perspectives de la tenue des législatives étaient sombres, mais qu’elles avaient quand même eu lieu. « Je pense que les chances d’élire un nouveau chef de l’État sont grandes en dépit du pessimisme qui entoure cette échéance actuellement », a ajouté M. Hamadé.
Selon le ministre des Télécommunications, Marwan Hamadé, les pressions arabes et internationales pour l’organisation de la présidentielle vont s’accentuer. Le Liban, a-t-il expliqué, sera de nouveau le théâtre d’une activité diplomatique internationale intense, s’articulant autour de la présidentielle, et qui a été relancée par l’émissaire français, Jean-Claude Cousseran,...
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