Parant réaffirme la nécessité d’une élection présidentielle dans les délais constitutionnels, Cousseran aujourd’hui à Beyrouth pour une nouvelle mission
Relance tous azimuts des efforts
français pour rétablir le dialogue
le 23 août 2007 à 00h00
Contact rompu avec les islamistes à Nahr el-Bared
Un tout petit espoir – français – d’éclaircie au milieu des gros nuages noirs qui s’amoncellent à l’horizon ? C’est en tout cas sous cet angle qu’un très grand nombre de Libanais, qui assistent impuissants à l’escalade actuelle dans la perspective de la présidentielle, auront aujourd’hui les yeux rivés sur l’émissaire français, Jean-Claude Cousseran, qui doit mener une nouvelle mission pour tenter de rétablir le dialogue entre la majorité et l’opposition.
C’est aussi dans cette perspective que les propos tenus hier à Dimane par le chargé d’affaires français, André Parant, en faveur de la tenue de l’élection présidentielle dans les délais constitutionnels ont rassuré.
Ces deux signaux mettent en évidence la volonté de Paris de tenter de dénouer la crise et d’assurer une transition démocratique, loin du vide constitutionnel et loin du chaos annoncé au quotidien dans les milieux politiques.
Le chaos, lui, n’a en tout cas pas manqué de continuer à régner à Nahr el-Bared, où le contact a été rompu hier avec les islamistes et où il n’y aura finalement pas d’évacuation des femmes et des enfants qui sont toujours dans le camp.
C’est dans ce contexte que l’Allemagne a officiellement décidé hier de prolonger sa participation à la Finul maritime.
Contact rompu avec les islamistes à Nahr el-Bared
Un tout petit espoir – français – d’éclaircie au milieu des gros nuages noirs qui s’amoncellent à l’horizon ? C’est en tout cas sous cet angle qu’un très grand nombre de Libanais, qui assistent impuissants à l’escalade actuelle dans la perspective de la présidentielle, auront aujourd’hui les yeux rivés sur...
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