Le chargé d’affaires américain au Liban, William Grant, a souligné, hier, que « les États-Unis souhaitent que le nouveau président de la République libanaise soit élu conformément à la Constitution du pays ». « Nous nous en tenons au texte de la résolution 1559 pour ce qui concerne l’élection présidentielle, a-t-il dit dans une interview exclusive à la LBC. Il faut que...
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Washington s’en tiendra à la 1559, assure le chargé d’affaires US Grant
le 23 août 2007 à 00h00
Le chargé d’affaires américain au Liban, William Grant, a souligné, hier, que « les États-Unis souhaitent que le nouveau président de la République libanaise soit élu conformément à la Constitution du pays ». « Nous nous en tenons au texte de la résolution 1559 pour ce qui concerne l’élection présidentielle, a-t-il dit dans une interview exclusive à la LBC. Il faut que l’élection présidentielle au Liban – qui est l’un des fondements du système démocratique de ce pays – se déroule à la date définie par la Constitution et il faut qu’elle se déroule en dehors de toute ingérence étrangère. »
Interrogé sur une éventuelle opposition des États-Unis à l’élection du général Michel Aoun à la magistrature suprême, en raison des liens de ce dernier avec le Hezbollah, William Grant a indiqué que « les États-Unis n’ont pas d’objection à un candidat particulier ». « Il est important que la loyauté du prochain président soit vouée en premier au Liban et qu’il jouisse du soutien du peuple libanais, a-t-il ajouté. Il ne faut pas que le président réponde aux desiderata d’autres pays, les États-Unis compris. » Au sujet d’un possible marchandage entre les États-Unis et la Syrie aux dépens du Liban, le chargé d’affaires US a répondu : « Depuis mon arrivée à Beyrouth, je surveille les ingérences syriennes dans les affaires libanaises. Dernièrement, il y a eu l’assassinat du député Walid Eido et les événements à Nahr el-Bared. À présent, la Syrie pourrait pousser à la formation d’un second gouvernement. Nous sommes contre ces ingérences et pour la démocratie du Liban. Et il n’y aura pas de marchandage avec la Syrie aux dépens du Liban. »
Le chargé d’affaires américain au Liban, William Grant, a souligné, hier, que « les États-Unis souhaitent que le nouveau président de la République libanaise soit élu conformément à la Constitution du pays ». « Nous nous en tenons au texte de la résolution 1559 pour ce qui concerne l’élection présidentielle, a-t-il dit dans une interview exclusive à la LBC. Il faut que...
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