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Actualités - CHRONOLOGIE

Le Liban est à l’abri de la crise immobilière aux USA Bassile : La situation bancaire est saine… en attendant l’échéance présidentielle

Le président de l’Association des banques, François Bassile, a assuré hier que le secteur financier libanais n’était pas affecté par la crise des crédits immobiliers aux États-Unis, d’autant que les places boursières mondiales se sont récemment reprises. « Cette crise n’a pas et n’affectera pas la situation financière ni l’activité boursière au Liban. Quant aux banques libanaises, elles n’investissent pas leurs dépôts dans le secteur immobilier, si ce n’est 15 % d’entre elles tout au plus », a-t-il affirmé dans un entretien à l’agence al-Markaziya. M. Bassile a ainsi estimé que la situation du secteur était saine et les liquidités importantes. « Les banques ne sont pas impliquées dans les opérations immobilières ni au Liban ni ailleurs », a-t-il répété. Mais pour l’avenir, a poursuivi le PDG de la Byblos Bank, tout est suspendu aux développements relatifs à l’échéance présidentielle : « Jusqu’à présent, j’essaye d’être optimiste quant à l’avenir du pays. Les Libanais finiront par se mettre d’accord sur l’élection d’un nouveau président parce qu’ils savent très bien que la non-tenue de ces élections entraînera un effondrement politique et économique . » En attendant, les banques travaillent plus à l’étranger qu’au Liban, où les investissements et les projets se font rares, a indiqué M. Bassile. Sur le marché local, les banques opèrent avec les secteurs productifs, comme le secteur industriel qui continue à exporter. « Mais la question est de savoir jusqu’à quand leurs salariés continueront à travailler au Liban, car malheureusement nous perdons beaucoup de compétences, même dans le secteur industriel », a-t-il souligné. Concernant la situation monétaire, qu’il a qualifiée de « très saine » pour le moment, M. Bassile s’est également inquiété pour l’avenir. Selon lui, si la crise perdure, l’État ne sera plus en mesure de gérer les secteurs publics, comme l’électricité ou les télécoms, il ne pourra alors plus compter sur leurs recettes, ni envisager de les privatiser. Et si les entreprises publiques s’effondrent, l’émigration s’accentuera et la consommation reculera. À ce moment, les secteurs commerciaux et industriels ne pourront plus alimenter les caisses de l’État.

Le président de l’Association des banques, François Bassile, a assuré hier que le secteur financier libanais n’était pas affecté par la crise des crédits immobiliers aux États-Unis, d’autant que les places boursières mondiales se sont récemment reprises. « Cette crise n’a pas et n’affectera pas la situation financière ni l’activité boursière au Liban. Quant aux banques libanaises, elles n’investissent pas leurs dépôts dans le secteur immobilier, si ce n’est 15 % d’entre elles tout au plus », a-t-il affirmé dans un entretien à l’agence al-Markaziya.
M. Bassile a ainsi estimé que la situation du secteur était saine et les liquidités importantes. « Les banques ne sont pas impliquées dans les opérations immobilières ni au Liban ni ailleurs », a-t-il répété. Mais pour l’avenir, a poursuivi...