L’Égypte est en droit de demander une révision des accords de Camp David, qui prévoient une démilitarisation du Sinaï, afin de renforcer la sécurité dans la péninsule à la suite de la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, a estimé hier un haut responsable égyptien. « Il est possible qu’un jour on se réveille et qu’on se retrouve avec 100 000 ou 200 000 Palestiniens ayant...
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Le Caire en droit de demander une révision des accords de Camp David, assure un haut responsable égyptien
le 22 août 2007 à 00h00
L’Égypte est en droit de demander une révision des accords de Camp David, qui prévoient une démilitarisation du Sinaï, afin de renforcer la sécurité dans la péninsule à la suite de la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, a estimé hier un haut responsable égyptien. « Il est possible qu’un jour on se réveille et qu’on se retrouve avec 100 000 ou 200 000 Palestiniens ayant traversé la frontière parce qu’il n’y a pas assez de soldats égyptiens pour garder les frontières, conformément à l’accord de paix avec Israël », a affirmé le président de la commission des Affaires étrangères au Parlement, Moustapha al-Feqi.
« Rien dans l’accord de paix n’empêche que nous demandions à la partie israélienne sa révision afin de demander le renforcement de la présence militaire égyptienne dans le Sinaï, à la lumière des nouveaux évènements » depuis le coup de force du Hamas à Gaza le 15 juin, a-t-il jugé.
« Nous sentons que la direction religieuse prise par le gouvernement Hamas représente une véritable menace pour les frontières égyptiennes », a poursuivi M. Feqi, qui s’exprimait à l’issue d’une rencontre avec une délégation du Congrès américain en visite en Égypte.
D’après une source israélienne, le ministre israélien de la Défense, Ehud Barak, pourrait se rendre prochainement en Égypte pour discuter des relations israélo-égyptiennes.
Les accords de Camp David, en 1978, avaient ouvert la voie au traité de paix entre Israël et l’Égypte, signé en 1979. Ils prévoient, entre autres, une démilitarisation du Sinaï, péninsule conquise par Israël en 1967 et récupérée par l’Égypte en 1982.
Jusqu’en 2005, seuls des policiers égyptiens équipés d’armes légères avaient le droit d’être postés dans la péninsule. Depuis le retrait d’Israël de la bande de Gaza, 750 gardes-frontières égyptiens sont déployés sur les 14 kilomètres de frontière entre l’Égypte et le territoire palestinien. L’Égypte souhaite déployer des forces tout le long de sa frontière de 250 km avec Israël.
L’Égypte est en droit de demander une révision des accords de Camp David, qui prévoient une démilitarisation du Sinaï, afin de renforcer la sécurité dans la péninsule à la suite de la prise de pouvoir du Hamas à Gaza, a estimé hier un haut responsable égyptien. « Il est possible qu’un jour on se réveille et qu’on se retrouve avec 100 000 ou 200 000 Palestiniens ayant...
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