La société de production « ...né. à Beyrouth », en partenariat avec la « SGBL », annonce fièrement la tenue de la sixième édition du festival « ...né. à Beyrouth », qui se déroule du 24 au 29 août au cinéma Empire (Sofil ). Une sorte de consécration du dynamisme des organisateurs dont le principal objectif est de créer une tribune d’expression pour le jeune cinéma...
Actualités - CHRONOLOGIE
FESTIVAL - 6e édition de « ...né. à Beyrouth » du 24 au 29 août, à l’Empire (Sofil) Une tribune d’expression pour le film libanais
Par Khalaf Colette, le 22 août 2007 à 00h00
La société de production « ...né. à Beyrouth », en partenariat avec la « SGBL », annonce fièrement la tenue de la sixième édition du festival « ...né. à Beyrouth », qui se déroule du 24 au 29 août au cinéma Empire (Sofil ). Une sorte de consécration du dynamisme des organisateurs dont le principal objectif est de créer une tribune d’expression pour le jeune cinéma libanais.
Le festival « ... né. à Beyrouth » aurait dû souffler cette année ses sept bougies mais vu les circonstances de l’année dernière, la manifestation n’a pas eu lieu, laissant la place à d’autres événements plus fâcheux.
Double défi donc cette année et double gageure pour les organisateurs, qui pensent que cette édition est une revanche sur la guerre de 2006. « Il n’y a pas de véritable marché ou réseau de distribution du film libanais en dehors du long-métrage. C’est pourquoi notre société de production a créé ce festival afin qu’il constitue une tribune d’expression aux œuvres cinématographiques libanaises. En parallèle à ces activités du festival, nous éditons les DVD de ces films pour les rendre accessibles le plus possible au public, confie Pierre Sarraf. L’objectif était donc simple : créer un lien entre les réalisateurs et les spectateurs, et un démarrage d’une certaine industrie cinématographique ».
Quel serait selon Sarraf le critère d’un film libanais ? « Difficile de le définir quant à sa production, car les cinéastes libanais n’ont pas tous nécessairement les fonds voulus pour assurer une production à 100 % locale. On a donc voulu donner le privilège à la nationalité du réalisateur. Il suffit qu’il soit libanais (même s’il vit à l’étranger), pour qu’il postule au festival. » « Néanmoins, poursuit Sarraf, aucune condition n’était requise concernant les sujets, tous les thèmes pouvant être abordés librement. Le festival a donc cette année une palette très riche et variée d’œuvres nouvelles à présenter. »
Ainsi, sur 190 films envoyés, 66 ont été sélectionnés dont 12 animations, 11 documentaires, 27 essais et un long-métrage, ainsi que quelques documents inédits et deux films issus du patrimoine cinématographique. Malgré quelques œuvres inspirées de la dernière guerre de 2006, « ...né. à Beyrouth » ne tenait cependant pas à jouer le rôle du festival de la guerre en images. « Certes, le cinéma est le miroir d’une société et souvent le sujet de la guerre se dégage en premier lieu au Liban, mais cela n’empêche pas cet art d’aller au-delà de ce rôle », ajoute Sarraf.
Si cette sixième édition se trouve amputée de la section « Cinéma d’ailleurs », elle se trouve par contre enrichie de deux innovations. D’abord une section « Regards étrangers », qui présente des films étrangers de réalisateurs qui se sont intéressés au Liban et qui ont posé un certain regard « étranger » sur le pays. Puis une section « Patrimoine » qui comprend des bandes-annonces d’anciens films qui font sortir de l’oubli des images anciennes. Enfin, des films en super 8mm trouvés chez des particuliers seront projetés avec un accompagnement musical en direct.
Colette KHALAF
Le programme
Vendredi 24 août
18h30 : Le Baiser, de Chadi Aoun
Le Trou, de Rabih Jbeily
Notre Dame des Seins, d’André Chammas
La Cassette, de Marc Sayegh
Patchwork 1, de Raed Younan.
20h00 : Ayoun Beirut, de Ziad Saad
Open the Door Please, de Joanna et Khalil Joreige
Home, de Patric Chiha.
Pause, suivie de :
My Son, de Lina Ghaibeh
As I recall, de Rima Kaddissi
Hier encore, de Rima Samman.
22h30 : Barriers of Time, de Darine el-Khatib.
Samedi 25 août
18h30 : Images de Beyrouth par « Les Frères Lumière » (1897).
Drawing the War, de Léna Merhej
Rawan’s Song, de Mounira el-Solh
Le Liban en automne, de Nadim Tabet
Un cercle autour du soleil, de Ali Cherri
Suspendue, de Karine Wehbé et Philippe Azoury.
Pause suivie de : Wilde Power, de Khaled Ramadan
Please Rewind me Later, de Roy Samaha.
20h45 : Un jour de juillet, de Johnny Karlitch
Super Hajja, de Tarek Kandil
Après l’orage, de Leila Kanaan
Loubnan Harb, de Rania Stephan
Safe Sound,de Ziad Antar
La guerre de la paix, de Hadi Zaccak.
22h45 : Sous le ciel lumineux de mon pays natal, de Franssou Prenant
An Apartement in Beirut, de Renate Zentchig.
Dimanche 26 août
8h30 : Le Salam perdu, de Joelle Ferkh
That Monday, de Talal Khoury
Terminator, de Katia Jarjoura.
20h45 : Wassat Beirut, de Akram Zaatari et Rachad el-Jisr
L’armée des fourmis, de Wissam Charaf
Shehrazade’s Tale, de Rami Kodeih
Minimum Precaution, de Rania Rafei.
22h00 : Échappement libre, de Jean Becker.
Lundi 27 août
18h30 : « Home Movies »
Mobile Zones, de Khaled Ramadan
Chacun sa Palestine, de Nadine Naous et Léna Rouxel.
Pause suivie de : Le cortège des captives, de Sabrina Mervin.
21h15 : Hijo de La Luna, de Patrick Sfeir
La marche turque, de Ziad Antar
Un héros ne meurt jamais, de Wissam Charaf
Music, de Zeid Hamdane
Ni noir, ni blanc, de 6 K
Jeunes et innocents, de Nadim Tabet.
23h00 : Asmahan, de Hisham M. Bizri
Souffle, de Christophe Trahand.
Mardi 28 août
8h30 : Beyrouth, de Joseph Ghosn
Pause suivie de : Le petit étranger, de Georges Nasser.
21h15 : Bonne à vendre, de Dima el-Jundi.
22h30 : Beirut, de Élie Dagher
Welcome to Beirut, de Fouad el-Khoury
Nights and Days, de Lamia Joreige
Mondanité, de Christophe Karabache.
Mercredi 29 août
18h30 : Lettre à Mae, de Amandine Brenas
Ktof, de Chadi Aoun
Lost, de Jad Sarout
Jibraltar, de Ghassan Halwani.
Pause suivie de : Mdardra, de Ziad Antar
Superman, de Darina el-Jundi
Lesson Number 5, de Philippe Skaff.
20h00 : Mother and Son, de Jalal Toufic.
Pause suivie de :
The Last Station, de Tamara Stépanian
Téta Alice, d’Élias Sfeir
Happy View, de Viken Arménian
Temps mort, de Sirine Fattouh
A Journey, de Lamia Joreige.
22h40 : Lebanese Performance Art, de Jalal Toufic
Les larmes de Hussein, de Michel
Tabet.
L’ouverture (jeudi 23 août) et la clôture (30 août) sont sur invitation. Entrée libre pour le reste.
La société de production « ...né. à Beyrouth », en partenariat avec la « SGBL », annonce fièrement la tenue de la sixième édition du festival « ...né. à Beyrouth », qui se déroule du 24 au 29 août au cinéma Empire (Sofil ). Une sorte de consécration du dynamisme des organisateurs dont le principal objectif est de créer une tribune d’expression pour le jeune cinéma...
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