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Actualités - CHRONOLOGIE

Retour à la case départ au ministère des Affaires étrangères Pas de nominations diplomatiques sans décret, rappelle la Fonction publique

Retour à la case départ au ministère des Affaires étrangères où les permutations décidées par le chef de la diplomatie par intérim, Tarek Mitri, et contredites par le ministre démissionnaire des AE, Faouzi Salloukh, sont suspendues. Saisie dans le cadre de cette affaire, la Fonction publique a rendu hier son jugement. Elle a relevé que la décision de M. Mitri et la contre-décision de M. Salloukh de charger des diplomates de missions à l’étranger sont toutes les deux nulles, parce qu’elles ne sont fondées sur aucun texte juridique. Rappelons que devant le refus du président Émile Lahoud de signer le décret de nominations et de permutations diplomatiques et pour combler certains postes diplomatiques vacants, M. Mitri avait chargé des diplomates de missions à l’étranger en attendant que le gouvernement puisse procéder à des nominations. Le ministre démissionnaire était intervenu à son tour pour charger d’autres personnes des mêmes missions. M. Salloukh a même créé un précédent en envoyant des circulaires aux missions diplomatiques étrangères au Liban pour les notifier de sa (contre-)décision. Sa démarche s’est cependant avérée être inutile puisque la Fonction publique a jugé que les nominations de diplomates doivent s’effectuer sur base d’un décret signé par le Premier ministre, le chef de l’État et le ministre concerné. Le palais Bustros doit être notifié aujourd’hui du jugement de la Fonction publique.
Retour à la case départ au ministère des Affaires étrangères où les permutations décidées par le chef de la diplomatie par intérim, Tarek Mitri, et contredites par le ministre démissionnaire des AE, Faouzi Salloukh, sont suspendues.
Saisie dans le cadre de cette affaire, la Fonction publique a rendu hier son jugement. Elle a relevé que la décision de M. Mitri et la contre-décision...