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Dimane - Une délégation d’Amal invite Sfeir au meeting du 31 août Boueiz : S’il n’y a pas d’entente sur la présidence, ce sera une catastrophe pour le Liban
le 21 août 2007 à 00h00
Parmi les nombreux visiteurs du patriarche maronite, le cardinal Sfeir, l’ancien ministre Farès Boueiz a mis l’accent, hier, sur la nécessité d’une entente entre les Libanais avant l’échéance présidentielle. « Car, a-t-il déclaré, si nous atteignons cette échéance sans une entente entre nous, cela entraînera la destruction du Liban et l’affrontement entre les parties sur les solutions de rechange. »
Selon M. Boueiz, l’étendue des conflits régionaux et internationaux devrait pousser les Libanais à compter plus que jamais sur eux-mêmes. Il a ajouté que dans le passé, l’entente entre les parties régionales et internationales aidait les Libanais à parvenir à un compromis entre eux. Mais dans les circonstances actuelles, ils risquent d’attendre longtemps une telle entente et l’attente ne peut que provoquer des catastrophes au Liban.
L’ancien ministre des Affaires étrangères a encore précisé que les conflits font partie de la vie démocratique, mais si l’échéance présidentielle arrive à terme avant que les Libanais n’arrivent à s’entendre, il y aura de nouveaux conflits sur des gouvernements de rechange et des présidents de rechange, c’est-à-dire un surplus de désagrégation. L’ancien ministre a refusé d’interpréter les propos du patriarche maronite sur l’échéance, se contentant de dire qu’il les perçoit comme une sonnette d’alarme tirée à l’adresse de toutes les parties libanaises.
Le patriarche maronite a aussi reçu une délégation du mouvement Amal qui l’a invité comme chaque année au rassemblement organisé par le mouvement à l’occasion de la disparition de l’imam Moussa Sadr le 31 août. Cette année, le rassemblement se déroulera à Baalbeck et le président de la Chambre, Nabih Berry, compte prononcer un discours qualifié d’important. La délégation d’Amal a refusé d’entrer dans des considérations politiques, précisant que l’objet de sa visite est limité à adresser une invitation au patriarche. Le patriarche a encore reçu des délégations d’associations civiles et plusieurs personnalités.
Parmi les nombreux visiteurs du patriarche maronite, le cardinal Sfeir, l’ancien ministre Farès Boueiz a mis l’accent, hier, sur la nécessité d’une entente entre les Libanais avant l’échéance présidentielle. « Car, a-t-il déclaré, si nous atteignons cette échéance sans une entente entre nous, cela entraînera la destruction du Liban et l’affrontement entre les parties sur...
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