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Calcio : Rome veut séduire encore et s’affirmer davantage

Jouer offensif et rythmé, séduire, voire même donner la leçon, l’AS Rome sait déjà le faire : alors que le championnat d’Italie redémarre samedi, il ne lui reste plus qu’à trouver la régularité pour s’affirmer et contrecarrer les desseins des puissantes équipes du Nord. Être la seule équipe à battre l’Inter en 38 journées (3-1 à San Siro) ou humilier Catane 7 à 0 tout en concédant des nuls à domicile face à des sans-grade (Ascoli, Chievo) : voilà qui résume la saison passée de la Roma, entre coups d’éclat et « coups de pompe ». Derrière le rouleau compresseur qu’était l’Inter, l’équipe de la capitale a été la seule à (un peu) résister – 2e, plus une victoire en Coupe au détriment de... l’Inter en finale (6-2, 1-2) –, tout en offrant le jeu le plus séduisant et le plus spectaculaire de la série A. Cette saison, le club n’entend rien changer à ses principes – jouer offensif –, et l’objectif demeure le même : remporter le scudetto. Au regard des performances de la saison dernière, cela n’a rien de présomptueux. Mais à une seule condition : trouver la régularité, vertu pratiquement immuable des grands rivaux, l’Inter, l’AC Milan et la Juventus. Une régularité qui avait notamment fait défaut en raison de la justesse et de la jeunesse de l’effectif. À chaque fois qu’un titulaire était blessé, les remplaçants étaient apparus en deçà du niveau requis. Gagner en maturité Aussi, la Roma s’est-elle attachée à recruter deux joueurs d’expérience, le défenseur brésilien du Bayer Leverkusen Juan ainsi que le milieu français Ludovic Giuly, vainqueur de la Ligue des champions 2006 avec le FC Barcelone. Si l’intégration des deux hommes se déroule bien, la Roma gagnera assurément en maturité et, espère-t-elle, en régularité. D’autant qu’à l’exception du défenseur Chivu parti à l’Inter, l’ensemble des cadres sont restés. Le premier d’entre eux, Francesco Totti, va une nouvelle fois tenir un rôle particulièrement important. Meilleur buteur en titre (26 buts), le capitaine et idole des tifosi, 30 ans, a décidé de mettre définitivement un terme à sa carrière internationale pour se consacrer tout entier à son club. Un signe fort de la part de celui qui vise un 2e titre après celui de 2001. Signe que les choses démarrent plutôt bien pour la Roma : dimanche, elle a justement et logiquement remporté la Supercoupe au détriment de l’Inter (0-1). Certes, ce n’est que le tout début de la saison, mais l’entraîneur Luciano Spalletti, d’ordinaire prudent, n’a pas caché sa satisfaction, assurant : « Le vent tourne. La Roma peut venir à San Siro et battre le candidat n° 1 au titre. » Mais les ambitions de la Roma ne s’arrêtent pas au scudetto, il y a aussi la Ligue des champions. De façon plus saisissante encore, l’épreuve européenne avait montré au printemps à quel point l’équipe était capable du meilleur – écœurer Lyon (0-2) en 8e de finale retour – comme du pire : sombrer 7-1 à Manchester en quarts de finale retour. Là aussi, la Roma devra être plus régulière.
Jouer offensif et rythmé, séduire, voire même donner la leçon, l’AS Rome sait déjà le faire : alors que le championnat d’Italie redémarre samedi, il ne lui reste plus qu’à trouver la régularité pour s’affirmer et contrecarrer les desseins des puissantes équipes du Nord.
Être la seule équipe à battre l’Inter en 38 journées (3-1 à San Siro) ou humilier Catane 7 à 0 tout...