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Actualités - CHRONOLOGIE

Deux soldats tués par un tireur isolé en week-end Pour la première fois, les hélicoptères de l’armée lâchent des bombes de 400 kilos sur Nahr el-Bared

Deux soldats ont été tués dans les combats qui opposent depuis trois mois l’armée aux islamistes de Fateh el-Islam dans le camp de Nahr el-Bared, bombardé par des hélicoptères de combat. Pour la première fois, les appareils ont largué des bombes de 400 kilos sur les positions des islamistes. De violents bombardements aux obus de chars se poursuivaient pendant ce temps depuis les positions de l’armée qui cernent le camp, accompagnés de tirs d’armes automatiques à l’intérieur de Nahr el-Bared. Depuis le 9 août, l’armée libanaise bombarde presque quotidiennement le camp de réfugiés avec des hélicoptères, pour tenter de percer les bunkers souterrains où sont retranchés les islamistes. Mais depuis samedi, elle utilise des bombes de 400 kilos, alors que des bombes de 250 kilos étaient employées jusqu’à présent, a indiqué un porte-parole de l’armée. « Un soldat a été tué samedi soir et un autre, blessé en même temps, est mort dimanche », a ajouté ce porte-parole. Les deux hommes avaient été la cible d’un tireur isolé. Ces décès portent à 138 le nombre de soldats tués depuis le début des combats, il y a trois mois. Par ailleurs, la résistance des combattants de Fateh el-Islam semble avoir faibli depuis quelques jours. Les miliciens seraient encore environ 70, selon l’armée, à l’abri dans des souterrains, véritables fortifications construites au fil des années dans les camps palestiniens et capables de résister aux raids aériens israéliens. Ils ont gardé avec eux femmes et enfants, qui seraient une centaine. Cinq ou six abris Selon le porte-parole, « l’armée contrôle par le feu la zone tenue par les islamistes, mais doit nettoyer le terrain avant de pouvoir avancer ». Il avait indiqué samedi que les derniers combattants de Fateh el-Islam étaient retranchés « dans cinq ou six grands abris bien équipés ». Hier en soirée, les hélicoptères de l’armée ont effectué trois autres raids, larguant quatre bombes de 400 kilogrammes chacune, sur Nahr el-Bared. Ces obus se sont abattus dans la zone qui abrite le bunker dit Abou Ammar. L’armée a également incendié plusieurs immeubles piégés par les combattants de Fateh el-Islam. Les commandos avancent toujours donc vers le dernier triangle où se sont réfugiés les terroristes. Ce triangle est estimé à environ 1 500 mètres carrés. Toujours en soirée hier, un obus tiré par les fondamentalistes de Fateh el-Islam s’est écrasé sur le village de Bnine au Akkar, faisant des dégâts matériels. L’armée libanaise a communiqué le nom des deux soldats tombés en week-end : le sergent Mohammad Yasser Ibrahim est né le 5 août 1971 à Tell (Tripoli). Il a rejoint les rangs de l’armée le 1er janvier 1991. Marié et père de trois enfants, il a été enterré dans son village de Machta Hassan, au Akkar. Le caporal Tarek Moustapha Hammoud est né le 15 novembre 1985 à Ayat (Akkar). Il a rejoint les rangs de l’armée le 12 juin 2006. Célibataire, il a été enterré dans son village natal de Tell Maïyan, au Akkar. Dans le caza de Baalbeck, Younine a organisé une cérémonie du souvenir en hommage à deux soldats natifs du village : l’adjudant Ibrahim Mohammad Haïdar et le caporal Mohammad Diab Darra, tombés à Nahr el-Bared. La cérémonie s’est tenue en présence des députés Ali Mokdad, Ghazi Zeayter, Nawwar Sahili, du fils de l’ancien président de la Chambre, Ali Hussein Husseini, et du colonel Abdo Sarkis, représentant le commandant en chef de l’armée, le général Michel Sleimane.
Deux soldats ont été tués dans les combats qui opposent depuis trois mois l’armée aux islamistes de Fateh el-Islam dans le camp de Nahr el-Bared, bombardé par des hélicoptères de combat. Pour la première fois, les appareils ont largué des bombes de 400 kilos sur les positions des islamistes.
De violents bombardements aux obus de chars se poursuivaient pendant ce temps depuis les...