Pour M. Raad, le droit à la...
Actualités - CHRONOLOGIE
Le Hezbollah pose comme condition la formation d’un nouveau cabinet Raad : Même à 30 minutes de l’échéance, nous réclamerons un gouvernement d’union
le 20 août 2007 à 00h00
Le député membre du Hezbollah, Mohammad Raad, a indiqué hier que son parti demandait à « participer à la gestion du pays, parce que nous ne faisons plus confiance aux décisions de l’autre camp concernant la stabilité, la souveraineté et la sécurité », accusant ainsi les forces du 14 Mars de chercher à imposer « une tutelle sur le Liban ».
Pour M. Raad, le droit à la participation est « un droit naturel et cette participation n’est plus uniquement une revendication propre à l’opposition, mais bien un besoin national ».
Mohammad Raad a ensuite haussé le ton en mettant en garde « ceux qui ne veulent pas la participation véritable et n’acceptent pas le compromis », les accusant de « paralyser les élections du nouveau président de la République ». Pour M. Raad, ceux qui considèrent le compromis comme une trahison et la participation nationale comme étant un suicide, ceux-là « sacrifient les intérêts de la nation sur l’autel de leur égoïsme, de leurs illusions et butins personnels ».
« À ceux-là, nous disons si vous n’acceptez pas la participation sous la forme d’un gouvernement d’union nationale (...) même une demi-heure avant le début de l’échéance présidentielle, si vous n’acceptez pas le principe de la participation alors vous êtes en train de paralyser l’élection d’un nouveau président de la République », a déclaré le député. Samedi dernier, le Hezbollah avait d’ores et déjà mis en garde, toujours par la bouche de Mohammad Raad, contre « toute procédure anticonstitutionnelle servant à élire un usurpateur à la présidence de la République ».
Pour sa part, le ministre démissionnaire Mohammad Fneich a estimé que « la lutte ne se situait pas au niveau d’un poste gouvernemental », mais bien au niveau « de la liberté du pays et sa libre décision », soulignant que la politique américaine dans la région « ne sert pas la cause arabe ».
De son côté, le chef du comité exécutif du Hezbollah, Hachem Safieddine, a appelé ceux qui sont concernés par « la souveraineté véritable » à « respecter les forces qui garantissent la protection de ce pays ».
Enfin, le député Abdelmajid Saleh a affirmé que la tension qui prévaut actuellement dans le discours politique « mène le pays vers l’effritement et la destruction », et qu’« il n’y a pas de solution en dehors de l’entente ».
Le député membre du Hezbollah, Mohammad Raad, a indiqué hier que son parti demandait à « participer à la gestion du pays, parce que nous ne faisons plus confiance aux décisions de l’autre camp concernant la stabilité, la souveraineté et la sécurité », accusant ainsi les forces du 14 Mars de chercher à imposer « une tutelle sur le Liban ».
Pour M. Raad, le droit à la...
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